On pensait en avoir fini avec les préjugés sur les gauchers, Kurt Cobain et Rafael Nadal obligent, mais voilà qu’une étude publiée par l’économiste à l’Harvard Kennedy School, Joshua Goodman vient tout bouleverser, comme le rapporte Slate. Selon les résultats de son enquête publiée dans le Journal of Economic Perspectives, les inégalités qui frappent les […]
On pensait en avoir fini avec les préjugés sur les gauchers, Kurt Cobain et Rafael Nadal obligent, mais voilà qu’une étude publiée par l’économiste à l’Harvard Kennedy School, Joshua Goodman vient tout bouleverser, comme le rapporte Slate.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Selon les résultats de son enquête publiée dans le Journal of Economic Perspectives, les inégalités qui frappent les gauchers par rapport aux droitiers sont nombreuses : ils sont en moyenne moins performants que les droitiers aux tests de QI, ont davantage de troubles comportementaux et sont plus souvent dyslexiques. Comble de la sinistrose : ils gagnent aussi 10 à 12% moins que les droitiers. Pour parvenir à ces observations l’économiste a analysé cinq bases de données (trois américaines et deux britanniques) contenant les niveaux de revenus, les résultats à des tests de performances, les caractéristiques familiales et les préférences manuelles.
Cependant Goodman constate que ces handicaps ne concernent que les gauchers dont la mère est droitière. Selon Bloomberg, cela s’explique par la difficulté des enfants à imiter leur mère lorsque celle-ci a une préférence manuelle opposée à la leur.
{"type":"Banniere-Basse"}