Le 14 décembre, le rédacteur en chef du journal Zaman et 23 autres personnes ont été appréhendées simultanément dans tout le pays, provoquant plusieurs manifestations pour la liberté de la presse. Avertis par un mystérieux compte Twitter, des centaines de personnes étaient réunies à 7h15 du matin ce dimanche devant la rédaction du journal Zaman, […]
Le 14 décembre, le rédacteur en chef du journal Zaman et 23 autres personnes ont été appréhendées simultanément dans tout le pays, provoquant plusieurs manifestations pour la liberté de la presse.
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Avertis par un mystérieux compte Twitter, des centaines de personnes étaient réunies à 7h15 du matin ce dimanche devant la rédaction du journal Zaman, pour protester contre l’arrestation de son rédacteur en chef.
Pendant la journée, 23 autres personnes dont plusieurs journalistes ont également été arrêtées. Ils sont accusés de « former un gang pour tenter d’attenter à la souveraineté de l’Etat. » Tous sont considérés comme plus ou moins proches de Fethullah Gülen, intellectuel et prêcheur musulman, exilé aux Etats-Unis depuis 1999. Il a récemment déclaré que le président actuel, Recep Erdogan, est “dix fois pire” en terme de répression que le régime militaire des années 80.
Le président avait quant à lui déclaré il y a une semaine qu’il traquerait « jusque dans leur tanières » les « terroristes » et les « traîtres » que sont selon lui les partisans de Gülen.
Les Etats-Unis et l’Union européenne ont exprimé dans des communiqués leur désapprobation.
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