Broyés, gazés, brûlés… ce sont plus de 50 millions de poussins qui subissent chaque année ces pratiques “barbares”, parce que nés mâles et donc incapables de fournir des œufs. Libération souligne que mis à part l’asphyxie dans des sacs poubelles, l’emploi de ces méthodes est légal. Mais heureusement, le combat de l’association L214, qui lutte pour […]
Broyés, gazés, brûlés… ce sont plus de 50 millions de poussins qui subissent chaque année ces pratiques “barbares », parce que nés mâles et donc incapables de fournir des œufs. Libération souligne que mis à part l’asphyxie dans des sacs poubelles, l’emploi de ces méthodes est légal.
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Mais heureusement, le combat de l’association L214, qui lutte pour la protection des poussins mâles, semble porter ses fruits. Après avoir lancé une pétition recueillant plus de 119 000 signatures, elle sera reçue jeudi 27 août au ministère de l’Agriculture par des responsables de la santé et de la protection animale.
D’autres méthodes existent
Le site rapporte que, depuis mi juin, 45 députés et sénateurs, tous clans politiques confondus, ont soumis au ministre de l’Agriculture des questions que l’association a postées sur son site. Brigitte Gothière, porte-parole de L214 souligne que « par rapport au nombre total de parlementaires, c’est relativement peu, mais c’est la première fois qu’il y en a autant qui posent des questions écrites sur ce sujet. On a même le soutien de Patrick Balkany, c’est assez cocasse ».
Brigitte Gothière affirme qu’il existe d’autres méthodes pour déterminer avant la naissance des animaux si il s’agit de mâles ou de femelles, comme celle qui consiste à scanner les œufs. Elle déclare que cette technique « sera déployée en 2016 sur certains couvoirs pour, peut-être, être généralisée en 2017 ». Elle ajoute :
« en Suisse, certains cherchent à privilégier les souches mixtes, c’est-à-dire des animaux qui peuvent être utilisés à la fois pour l’industrie de l’œuf et celle de la viande ».
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