Il s’agit d’une vague comédie de moeurs sur la conjugalité. Dans un Montréal de pure convention, nous assistons aux histoires de fesses d’un mari plombier et volage (pénible Nick Nolte), de sa femme, actrice sur le retour (pauvre Julie Christie), et d’un couple de yuppies. Alan Rudolph, élève paresseux et peu doué de Robert Altman, […]
Il s’agit d’une vague comédie de moeurs sur la conjugalité. Dans un Montréal de pure convention, nous assistons aux histoires de fesses d’un mari plombier et volage (pénible Nick Nolte), de sa femme, actrice sur le retour (pauvre Julie Christie), et d’un couple de yuppies. Alan Rudolph, élève paresseux et peu doué de Robert Altman, est l’auteur d’une oeuvre (quinze longs métrages) sans aucun intérêt. Qu’il filme des intrigues boulevardières branchées, des biographies costumées ou s’intéresse timidement au cinéma de genre avec des polars mollassons, le résultat est immanquablement bavard, ampoulé, vide. Avec L’Amour… et après, film étriqué, télévisuel, artificiel, Rudolph touche le fond. Peut-être que son prochain et ambitieux projet, l’adaptation de Breakfast of champions de Kurt Vonnegut Jr, le sortira de sa torpeur. Pour l’instant, il demeure à Altman ce qu’Elie Chouraqui est à Claude Lelouch, et L’Amour… et après pourrait se définir comme un équivalent cinématographique de la musique d’ambiance : sur un écran de télévision, cela ne dérange pas trop, cela meuble ; dans une salle obscure, cela donne plutôt envie de fuir.
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