D’un côté Richard, un peintre en crise, qui ne peint plus et transforme ses anciennes toiles en ailes d’avion, obsédé par l’idée de voler. De l’autre Jane, une jeune femme de 25 ans atteinte d’une sclérose latérale qui la condamne à un décès rapide et l’immobilise dans un fauteuil roulant, hantée par l’idée de connaître […]
D’un côté Richard, un peintre en crise, qui ne peint plus et transforme ses anciennes toiles en ailes d’avion, obsédé par l’idée de voler. De l’autre Jane, une jeune femme de 25 ans atteinte d’une sclérose latérale qui la condamne à un décès rapide et l’immobilise dans un fauteuil roulant, hantée par l’idée de connaître le plaisir charnel avant de mourir. Les deux personnages vont bien sûr se rencontrer Richard devenant l’homme de compagnie de Jane , d’abord se repousser avant de s’aimer fraternellement, unis par la métaphore qu’ils incarnent, elle, bien pesante : libérer leur corps entravé par la pesanteur. Voulant alléger la gravité de son sujet, le réalisateur truffe son scénario de situations loufoques, alternant avec les scènes d’émotion qui ne manquent pas. Kenneth remplit son contrat ; concernant Helena Bonham Carter, on a plus de mal à croire à ce rôle de composition. Envole-moi (traduction française parfaitement crétine du titre anglaisThe Theory of flight) est un film qui veut éviter les clichés, mais n’en a pas les armes.
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