Pas l’ombre d’un tapis rouge et une étrange sortie par l’arrière de l’avion pour Barack Obama, à l’aéroport international de Hangzhou, en Chine. Air Force One a atterri dans une ambiance glaciale samedi 3 septembre sur le sol chinois, où le président américain était attendu à l’occasion du sommet du G20 (4 et 5 septembre). […]
Pas l’ombre d’un tapis rouge et une étrange sortie par l’arrière de l’avion pour Barack Obama, à l’aéroport international de Hangzhou, en Chine. Air Force One a atterri dans une ambiance glaciale samedi 3 septembre sur le sol chinois, où le président américain était attendu à l’occasion du sommet du G20 (4 et 5 septembre). Il est le seul dirigeant à ne pas avoir reçu l’accueil protocolaire réservés aux chefs d’Etat. Le président russe Vladimir Poutine, la présidente sud-coréenne Park Geun-hye ou encore le Premier ministre indien Narendra Modi, ont débarqué sans anicroche et sur un tapis rouge immédiatement déroulé sous leurs pieds.
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Outre cette arrivée ratée, dont les médias américains se sont emparés en accusant la Chine de snober les Etats-Unis, d’autres problèmes diplomatiques sont survenus sur le tarmac. Un fonctionnaire chinois a sommé les journalistes pourtant accrédités par la Maison Blanche de sortir de la zone d’atterrissage en hurlant “C’est notre pays, notre aéroport !”, rapporte Reuters, alors qu’un autre rabrouait la Conseillère à la sécurité nationale américaine, Susan Rice, qui se trouvait apparemment au mauvais endroit.
La Chine clarifie, les Etats-Unis minimisent
Selon le South China Morning Post, le ministère des Affaires étrangères chinois explique que le staff de la Maison Blanche aurait refusé les dispositifs mis en place à l’aéroport et décidé de faire débarquer leur Président selon leurs consignes de sécurité internes. Il évoque également un souci de traducteur, qui n’était pas prévu sur place et a empêché une bonne compréhension entre les deux pays.
De son côté, dans des propos rapportés par le Guardian, Barack Obama rappelle que “ce n’est pas la première fois que ce genre de choses arrivent, et que cela n’arrive pas qu’en Chine”, pour minimiser “la signification de l’incident”. “Ces petits problèmes surviennent partout, parfois même chez nos alliés, et ils ne diminuent pas la portée ni l’envergure de la relation”, ajoute le Président qui reconnaît même que la taille et de la délégation américaine peut paraître “quelque peu envahissante”.
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