Dans son dernier ouvrage “Le premier secrétaire de la République”, Cyril Graziani, grand reporter au service politique de France Inter livre les coulisses du quinquennat de François Hollande. Mais on y découvre aussi les blagues potaches du président… qui prennent parfois des proportions étonnantes. Le journaliste raconte notamment dans son livre l’une des plaisanteries du président mal comprise par […]
Dans son dernier ouvrage « Le premier secrétaire de la République », Cyril Graziani, grand reporter au service politique de France Inter livre les coulisses du quinquennat de François Hollande. Mais on y découvre aussi les blagues potaches du président… qui prennent parfois des proportions étonnantes. Le journaliste raconte notamment dans son livre l’une des plaisanteries du président mal comprise par le secrétaire général de l’Elysée, Jean-Pierre Jouyet.
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Quelques heures avant un dîner d’Etat en l’honneur de Raul Castro à l’Elysée, François Hollande est prévenu qu’il « manque des femmes à table ». Sur le ton de la plaisanterie, le chef de l’Etat lance : « Et pourquoi pas les filles Sauvage ? » . Jean-Pierre Jouyet le prend très au sérieux et invite aussitôt les filles de cette mère de famille battue, condamnée pour le meurtre de son mari violent, puis graciée par le chef de l’Etat. L’invitation sera annulée quelques minutes plus tard, après que François Hollande se soit rendu compte du malentendu.
Ce n’est pas la première fois que l’on entend parler des blagues parfois douteuses du président. En public aussi, le chef de l’Etat ne manque pas l’occasion d’en sortir une de temps en temps. En février dernier par exemple, lors d’une visite officielle à l’assemblée territoriale de Wallis-et-Futuna, le chef de l’Etat reçoit des cadeaux guerriers, puis il rétorque : « Je vais devenir redoutable avec cet armement, je pense que les ministres apprécieront ».
Un Pierre Richard à l’Elysée
Réputé gaffeur et blagueur malchanceux, François Hollande avait même eu droit à une rubrique spéciale dans Le Petit Journal de Yann Barthès, »L’instant président ». Mais le président est bon joueur, dans le livre « Ca n’a aucun sens » de la journaliste Elsa Freyssenet (Plon), François Hollande confiait à l’auteur « regretter le comportement des médias à l’égard de l’humour ». Il souligne que c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles il adorait Le Petit Journal de Yann Barthès, « Il est regardé comme une légèreté, or c’est tout le contraire. Avoir de l’esprit, c’est une élégance » confiait-il à la journaliste des Echos.
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