Donald renierait-il Trump ? Le candidat républicain, qui a, à de nombreuses reprises, fait des propositions très dures à l’égard de l’immigration, semble être en train de revenir sur ce qu’il a pu dire. Comme le rapporte le Point, le milliardaire a expliqué que l’expulsion des 11 millions de sans-papiers qui résident aux Etats-Unis n’était plus réellement […]
Donald renierait-il Trump ? Le candidat républicain, qui a, à de nombreuses reprises, fait des propositions très dures à l’égard de l’immigration, semble être en train de revenir sur ce qu’il a pu dire. Comme le rapporte le Point, le milliardaire a expliqué que l’expulsion des 11 millions de sans-papiers qui résident aux Etats-Unis n’était plus réellement à l’ordre du jour. Le jeudi 25 août, il a notamment expliqué lors d’un meeting qu’il était ouvert à l’idée de laisser certains immigrés sans papiers rester sur le sol des Etats-Unis dans le cas ou ils payaient une taxe spécifique.
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Des soutiens de longue date de Donald Trump, dont la très conservatrice Ann Coulter, n’ont pas manqué de se moquer du milliardaire. « La seule chose dont il a oublié de parler, c’est du cerceau à travers lequel ils devront sauter ! », a-t-elle notamment déclaré sur Twitter, reprenant la déclaration de Donald Trump.
Only part he left out was the "hoops" they'll have to jump through! Trump:"No citizenship. Let me go a step further—they'll pay back-taxes"
— Ann Coulter (@AnnCoulter) August 25, 2016
Well, if it's "hard," then nevermind. Trump: "… to take a person who's been here for 15 or 20 years ….It's a very, very hard thing."
— Ann Coulter (@AnnCoulter) August 25, 2016
Le prometteur immobilier et star de télé-réalité avait notamment, au tout début de sa campagne, critiqué les immigrés venant du Mexique en expliquant que la plupart d’entre eux « amenaient de la drogue, du crime », qu’ils étaient des violeurs. Avant d’ajouter que, « certains sont certainement des gens biens ». Donald Trump avait aussi évoqué la création d’une force de déportation chargé de ramener les sans-papiers à la frontière.
Expansion ou reculade sur la fermeture des frontières aux musulmans
Sa proposition d’empêcher pendant un temps les musulmans d’entrer sur le sol américain, faite en décembre, avait été vivement critiquée par tout le personnel politique, même du coté des républicains. Donald Trump, durant un discours tenu à Youngstown dans l’Ohio le 15 août, avait précisé ses pensées. Il avait notamment expliqué qu’il mettrait en place un nouveau type de contrôle extrêmement sévère. Autre promesse : le fait qu’il demanderait au département de la sécurité intérieure d’identifier les régions du monde dans lesquelles ces contrôle ne pourraient avoir lieu.
.@realDonaldTrump on new screening test for immigration: "I call it extreme vetting." pic.twitter.com/cRNsko8DQf
— POLITICO (@politico) August 15, 2016
Déjà durant la convention républicaine qui s’est tenue à Cleveland à la fin du mois de juillet, Donald Trump avait émis l’idée de stopper l’immigration en provenance « des nations qui ont été compromises par le terrorisme jusqu’à ce que des mécanismes de vérifications » aient été mis en place. « En vérité, je ne pense pas que ce soit un recul. Vous pourriez même dire que c’en est une extension, a expliqué le candidat sur NBC. Maintenant je m’intéresse aux territoires. Les gens se sont énervé quand j’ai utilisé le mot « musulman » […] et je suis d’accord avec ça, parce que maintenant je parle de territoires au lieu de musulmans ».
https://www.youtube.com/watch?v=iLcL2fSxGKw
Durant une interview donnée à Fox News, le promoteur immobilier a expliqué qu’il ne faisait pas volte-face, notamment sur le sujet des immigrés sans papiers. « Nous voulons donner une réponse très juste mais aussi ferme. Ça doit être ferme, mais nous voulons quelque chose de juste », avait-il par ailleurs déclaré.
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