Cette élection présidentielle américaine a été portée par les déclarations, les attaques et les commentaires, souvent très brutaux, de Donald Trump. S’il a exprimé des regrets pour certaines de ses déclarations (“Parfois, dans le feu du débat […] vous ne choisissez pas les bons mots ou vous dites les mauvaises choses. […] Cela m’est arrivé, […] je le […]
Cette élection présidentielle américaine a été portée par les déclarations, les attaques et les commentaires, souvent très brutaux, de Donald Trump. S’il a exprimé des regrets pour certaines de ses déclarations (« Parfois, dans le feu du débat […] vous ne choisissez pas les bons mots ou vous dites les mauvaises choses. […] Cela m’est arrivé, […] je le regrette !« ), il y en a une sur laquelle il n’est jamais revenu : le fait qu’il était un excellent businessman, un homme capable de sceller n’importe quel « deal« . Son livre-culte s’intitule même « Trump : The Art of the Deal ». La personne qui avait aidé le milliardaire à écrire ce livre s’est d’ailleurs exprimé dans The New Yorker, et explique regretter d’y avoir participé.
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Le New York Times publie ce lundi une enquête sur l’empire financier de Donald Trump. Si de nombreux articles (publiés par le New York Times ou Fortune) sont revenus sur la réalité du génie supposé de Donald Trump pour les affaires, cette enquête s’intéresse aux passerelles qui existent entre chaque partie de l’empire Trump ainsi qu’aux dettes nombreuses qui l’accablent. Le quotidien révèle ainsi les sociétés du candidat républicain ont au moins 650 millions de dollars de dettes. Ce qui représente le double de ce que le milliardaire a déclaré publiquement durant sa candidature pour la Maison Blanche.
Le roi de la dette
Le New York Times relève aussi que l’empire Trump et un bon nombre de ses actifs, notamment immobiliers, dépendent d’une façon importante de banquiers et de créanciers, dont Bank of China et Goldman Sachs. Les montages financiers qui le structurent sont particulièrement opaques. Il déclare volontiers posséder une fortune allant au-delà de 10 milliards de dollars lors d’interviews et de discours, ce qui est contesté par Forbes qui estime qu’elle s’élève à 4,5 milliards de dollars. Mais il refuse dans le même temps de rendre publiques ses déclarations de revenus.
Le quotidien révèle qu’à sa fortune personnelle sont liées près de 2 milliards de dollars de dettes, qu’il doit à une série de créanciers. « Je suis le roi de la dette, j’adore la dette« , avait déclaré le candidat à la télé, tout en expliquant que ses sociétés n’en avaient en fait que très peu.
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