“Je sens la République suffoquer”. Nicolas Sarkozy s’est confié dans un entretien-fleuve, publié jeudi 11 août, dans l’hebdomadaire de droite Valeurs actuelles. L’ancien chef d’Etat, qui a jusqu’au 25 août pour démissionner de la tête des Républicain afin de pouvoir se présenter à la primaire de son parti, semble extrêmement remonté. Il aborde plusieurs de ses thèmes […]
« Je sens la République suffoquer ». Nicolas Sarkozy s’est confié dans un entretien-fleuve, publié jeudi 11 août, dans l’hebdomadaire de droite Valeurs actuelles. L’ancien chef d’Etat, qui a jusqu’au 25 août pour démissionner de la tête des Républicain afin de pouvoir se présenter à la primaire de son parti, semble extrêmement remonté. Il aborde plusieurs de ses thèmes de prédilection comme la sécurité, le terrorisme ou l’islam.
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« La guerre nous a été déclarée »
Nicolas Sarkozy a employé un ton belliqueux au sein de Valeurs actuelles, affirmant que « La guerre nous a a été déclarée. La guerre. La France doit être impitoyable, elle doit faire changer la peur de côté ». Afin de gagner ce combat contre le terrorisme, l’ancien Président émet plusieurs solutions, comme « se réconcilier avec les Russes » et « convaincre nos partenaires arabes d’envoyer des troupes au sol, car une guerre ne se gagne pas seulement à 10.000 mètres d’altitude ».
Nous sommes en guerre et nous devons en tirer toutes les conséquences en étant impitoyable contre les terroristes. https://t.co/anRKjHa2K6
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 28 juillet 2016
Il affirme également qu’il y a eu un échec dans la politique sécuritaire du gouvernement, notant qu’en « vingt mois, il y a eu 237 Français assassinés ; ils le sont parce que les barbares qui nous attaquent croient que nous sommes faibles. (…) La France vulnérable, ce n’est pas la France. »
Une riposte nécessaire sur le plan intérieur
Nicolas Sarkozy n’aborde pas seulement le rôle de la France dans le combat contre la menace terroriste. Pour lui, il existe à la fois une « guerre extérieure » et une « guerre intérieure ». Il appelle notamment à « une reprise en main » de l’exécutif, et repart en croisade contre l’islam. L’ancien Président suggère d’interdire les expressions communautaires dans les entreprises, le voile à l’université, et les menus de substitution dans les cantines.
Il aborde également le droit de sol, étant favorable à sa modification, une mesure saluée par le député LR Guillaume Larrivé, sur France Info :
« Je veux qu’on le garde, mais pas de manière automatique. Il faudra créer une présomption de nationalité, permettant de ne pas attribuer la nationalité à quelqu’un qui aurait un casier judiciaire à sa majorité, ou dont on pourrait prouver que ses parents étaient en situation irrégulière au moment de la naissance »
Comme le relève Le Point, Nicolas Sarkozy est en contradiction avec lui-même, puisqu’il assurait dans son livre La France pour la vie être opposé à une remise en cause « généralisée et complète du droit du sol ».
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