La mort d’Adama Traoré, le 19 juillet lors de son interpellation dans le Val-d’Oise, aurait pu être causée par un “syndrome asphyxique”. Selon des informations publiées vendredi 29 juillet sur le site Internet de L’Obs, plusieurs éléments concordants pourraient permettre d’aboutir à cette conclusion. “Il a pris le poids de nos corps à tous les trois […]
La mort d’Adama Traoré, le 19 juillet lors de son interpellation dans le Val-d’Oise, aurait pu être causée par un « syndrome asphyxique ». Selon des informations publiées vendredi 29 juillet sur le site Internet de L’Obs, plusieurs éléments concordants pourraient permettre d’aboutir à cette conclusion.
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« Il a pris le poids de nos corps à tous les trois au moment de son interpellation »
L’hebdomadaire publie les témoignages des gendarmes qui ont interpellé le jeune homme de 24 ans. Ils ont assuré aux enquêteurs : « Nous avons employé la force strictement nécessaire pour le maîtriser. » Mais ils ont également ajouté, selon L’Obs : « Il a pris le poids de nos corps à tous les trois au moment de son interpellation. » Or, les conclusions des deux expertises médicales ordonnées successivement évoquent un « syndrome asphyxique » à l’origine de la mort d’Adama Traoré.
Selon le nouvel avocat de la famille Traoré, Yassin Bouzrou, le jeune homme aurait donc pu trouver la mort après « une compression thoracique, méthode habituellement utilisée au cours de certaines interpellations, dont on sait qu’elle peut être mortelle. »
La famille parle de bavure
La cause officielle du décès d’Adama Traoré n’est toujours pas identifiée malgré deux autopsies. Elles excluent toutefois que le jeune homme ait subit des violences. Une nouvelle expertise a été demandée par la famille, mais elle a été refusée, a déclaré le procureur de la République de Pontoise, Yves Jannier.
La famille d’Adama Traoré estime qu’il y a eu une « bavure » de la part des gendarmes qui ont procédé à son interpellation. La mort d’Adama Traoré avait entraîné plusieurs nuits de violences dans la petite ville de Beaumont-sur-Oise, où il a été interpellé, et dans les communes voisines.
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