Après une croissance de 0,7 % au premier trimestre, la France enregistre un taux de croissance nul au second trimestre. C’est la conclusion à laquelle l’Insee a abouti ce matin. La croissance stagne, aucune chute mais aucune augmentation non plus. Dans plusieurs catégories, on observe une stagnation voire une baisse de la croissance. Par exemple, la […]
Après une croissance de 0,7 % au premier trimestre, la France enregistre un taux de croissance nul au second trimestre. C’est la conclusion à laquelle l’Insee a abouti ce matin. La croissance stagne, aucune chute mais aucune augmentation non plus.
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Dans plusieurs catégories, on observe une stagnation voire une baisse de la croissance. Par exemple, la consommation des ménages est en net ralenti (0,0%) alors qu’elle était en hausse au premier trimestre avec 1,2%. Plus précisément, celle des biens est nulle quand elle atteignait les 1,5% auparavant.
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Pour ce qui est des services, les ménages ont moins dépensé dans ce secteur puisque l’Insee révèle une baisse de 0,1%, contre un taux de 0,7% avant. Cette baisse au niveau du secteur des services serait un « contrecoup après l’achat des billets de l’Euro 2016 de football au premier trimestre« , précise l’Insee.
Stagnation ou baisse selon les domaines
La production totale des biens et services baissent également, passant de 0,7% à -0,2%. Les secteurs les plus touchés sont les raffineries, « affectées par des mouvements sociaux en mai et juin » et la construction.
Quant au commerce extérieur, c’est semble-t-il le seul point positif, comme le rappelle la Croix. On exporte certes moins (-0,3%, comme c’était le cas au premier trimestre). Le taux d’importation baisse lui aussi, mais dans une plus grande proportion (−1,3 % après + 0,5 % au premier trimestre), ce qui permet de contribuer positivement au PIB (+ 0,3%).
Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics, a réagi dans un communiqué officiel. S’il reconnait le caractère décevant du résultat, pour lui, « l’économie française reste sur une dynamique de reprise qui ne remet pas en cause la prévision de croissance de 1,5% en 2016« , rapporte les Echos.
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