En 2004, lors de la convention démocrate de Boston qui avait vu John Kerry être nommé candidat pour l’élection présidentielle, Barack Obama, alors candidat au poste de sénateur de l’Illinois, adressait un discours qui allait accélérer son ascension au sein du parti. Il y parlait de son parcours, de ses idéaux, de ses espoirs pour l’Amérique. Quatre ans […]
En 2004, lors de la convention démocrate de Boston qui avait vu John Kerry être nommé candidat pour l’élection présidentielle, Barack Obama, alors candidat au poste de sénateur de l’Illinois, adressait un discours qui allait accélérer son ascension au sein du parti. Il y parlait de son parcours, de ses idéaux, de ses espoirs pour l’Amérique. Quatre ans plus tard, il devenait le 44e président des Etats-Unis d’Amérique. Huit ans après, au terme de deux mandats, il s’est adressé au public venu nombreux à la convention démocrate, organisée cette fois à Philadelphie.
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« Je m’adresse à vous aujourd’hui de nouveau, après presque deux mandats comme votre Président, déclare Barack Obama, afin de vous dire que je suis plus optimiste que jamais quant au futur des Etats-Unis ». Les yeux du futur-ex Président étaient humides lorsqu’il récitait son discours. « A de nombreuses reprises, vous m’avez porté et j’espère que j’ai aussi réussi à vous porter. Ce soir, je vous demande de faire pour Hillary Clinton ce que vous avez fait pour moi ». Dans ce discours qui devrait être sa dernière grande prise de parole avant la fin de son mandat, Barack Obama s’est montré offensif et optimiste.
https://www.youtube.com/watch?v=vLp8ylrIk58
Une attaque frontale de Donald Trump
Si Barack Obama est revenu sur le fait qu’il n’a pas pu accomplir tout ce qu’il avait prévu et promis, admettant avoir fait des erreurs, il s’en est aussi pris violemment à Donald Trump, le candidat milliardaire nommé officiellement à la convention républicaine de Cleveland il y a tout juste une semaine. Il est revenu sur les contradictions du promoteur immobilier, la confusion qui semble émaner de son programme, le manque de propositions sérieuses et le tableau, très négatif et pessimiste, que celui-ci dépeint de l’Amérique. « L’Amérique est déjà fantastique, a-t-il déclaré en réponse au slogan « make America Great Again » de Donald Trump, l’Amérique est déjà forte. Et je vous le promets, notre force, notre grandeur, ne dépend pas de Donald Trump ».
Le Président a aussi fait les éloges de la candidate, sénatrice de New York durant les attentats du 11 septembre 2001, qui a été son adversaire durant les primaires démocrates de 2008 et a été sa secrétaire d’Etat entre 2009 et 2013, assistant à l’opération Neptune Spear au terme de laquelle Oussama ben Laden a été tué. « Même en pleine crise, elle écoute les gens, garde son calme et traite les autres avec respect », a-t-il notamment déclaré. « Je peux dire avec assurance qu’il n’y a jamais eu de femme ou d’homme, pas moi ni Bill [Clinton], personne de plus compétent que Hillary Clinton pour être Présidente des Etats-Unis ».
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