Le procureur de la République de Paris, François Molins, a pris la parole hier, lors d’une conférence de presse, quelques heures après l’attentat qui a eu lieu dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen. Deux terroristes ont égorgé un prêtre avant d’être abattus par les forces de l’ordre. Le prêtre âgé de 86 ans est […]
Le procureur de la République de Paris, François Molins, a pris la parole hier, lors d’une conférence de presse, quelques heures après l’attentat qui a eu lieu dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen. Deux terroristes ont égorgé un prêtre avant d’être abattus par les forces de l’ordre. Le prêtre âgé de 86 ans est décédé.
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Le procureur de la République a déclaré que l’attaque avait débuté vers 9h25 dans la commune de Seine-Maritime. Les deux assaillants étaient équipés d’armes blanches. Selon RTL, ils ont pris en otages six personnes : le prêtre, trois religieuses et un couple de croyants. Le prêtre a succombé à ses blessures à la gorge et au thorax mais l’état du deuxième paroissien blessé se serait stabilisé.
« Trois otages sont sortis de l’église suivis des deux terroristes, dont l’un porteur d’une arme de point, en s’élançant sur les forces de police aux cris d’’Allah Akbar‘ » a précisé François Molins.
#SaintEtienneDuRouvray Conférence de presse de François Molins procureur de la république. Les faits détaillés https://t.co/nvXLTiHXTH
— franceinfo (@franceinfo) July 26, 2016
Un homme identifié
Selon François Molins, l’un des deux assaillants a été formellement identifié comme étant Adel Kermiche. Né à Mont-Saint-Aignan, une commune située sur les hauteurs de Rouen, en mars 1997, il était âgé de 19 ans. Selon 20 minutes, le jeune homme était inconnu de la justice lorsqu’il a tenté de se rendre pour la première fois en Syrie en mars 2015, alors qu’il était encore mineur, le lendemain d’une discussion avec sa famille. Il a ensuite été arrêté à Munich en possession des papiers d’identité de son frère.
De retour en France, il est mis en examen et placé sous contrôle judiciaire au domicile de ses parents, à Saint-Etienne-du-Rouvray, grâce à un bracelet électronique. Pourtant, il tente à nouveau de rejoindre Daech en Syrie en mai 2015 malgré une interdiction de quitter le département. Un mandat d’arrêt international est émis à son encontre et il est arrêté par les autorités turques deux jours après son départ, cette fois-ci, avec la carte d’identité de son cousin.
A son retour, il est mis en examen et placé en détention durant presque un an. Il est libéré sous contrôle judiciaire le 18 mars 2016 avec un bracelet électroniques et de strictes conditions de sorties du domicile de ses parents, de 8h30 à 12h30 en semaine et de 14h à 18h le week-end. Il doit pointer une fois par semaine au commissariat, justifier d’un travail et est dépossédé de sa carte d’identité et de son passeport. Selon 20 minutes
« Le parquet de Paris a fait appel pour un maintien en détention (…) Mais son élargissement sous contrôle judiciaire est confirmé par la chambre d’instruction le 25 mars 2016 ».
L’autre encore inconnu
« S’agissant du second terroriste neutralisé par les services d’intervention spécialisés, son identification formelle est toujours en cours » a ajouté François Molins à propos du complice d’Adel Kermiche. Il a également indiqué qu’un mineur né en 1999 était en garde à vue depuis 11h40, mardi 26 juillet. Selon RTL, « Il est le frère cadet d’un individu parti sur la zone contrôlée par l’Etat islamique, avec les papiers d’Adel Kermiche« .
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