Alors que la Convention des républicains s’ouvre aujourd’hui à Cleveland, où 4000 délégués devraient investir Donald Trump, son ancien nègre Tony Schwartz, révèle dans une interview au New Yorker qui se cache vraiment derrière le milliardaire américain. L’ancien journaliste a notamment participé à l’écriture de “The Art of the Deal”, la biographie de Trump, sortie en […]
Alors que la Convention des républicains s’ouvre aujourd’hui à Cleveland, où 4000 délégués devraient investir Donald Trump, son ancien nègre Tony Schwartz, révèle dans une interview au New Yorker qui se cache vraiment derrière le milliardaire américain.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
L’ancien journaliste a notamment participé à l’écriture de « The Art of the Deal », la biographie de Trump, sortie en 1987. Le livre a eu un accueil retentissant, restant 48 semaines dans la liste des best-sellers de New-York Times, dont 13 à la première place. Schwartz a passé près de dix-huit mois au côté du milliardaire, ce qui lui fait dire qu’excepté la famille de Trump, il l’a connu mieux que quiconque durant cette période.
Un menteur invétéré
Et ce qui en ressort n’est pas à l’avantage de Trump. Ce dernier est dépeint comme un enfant qui n’arrive pas à se concentrer, notamment lorsque le journaliste essaie de lui poser des questions pour écrire la biographie. Le candidat républicain se comportait ainsi « comme un gamin de maternelle qui ne peut pas rester tranquille en cours »
Schwartz décrit aussi Trump comme un menteur et un manipulateur. Il précise qu’il « ment de manière stratégique » et qu’il « n’en éprouve pas de remords. » Il ajoute : « Le mensonge est une deuxième nature chez lui. Plus que quiconque, Trump a cette capacité de se convaincre que tout ce qu’il dit est vrai, ou à moitié vrai, ou, au moins, devrait être vrai ».
L’ancien journaliste poursuit en révélant qu’il n’existe pas de « Trump privé », une version plus nuancée et réfléchie du milliardaire, que le candidat républicain garderait en réserve, comme il a pu l’entendre dire. D’après lui il n’existe qu’un seul Trump, qui veut simplement servir ses intérêts.
Un sociopathe déguisé ?
Tony Schwartz exprime de profonds regrets comme il considère avoir contribué à créer le Donald Trump que l’on voit aujourd’hui, et à lui attirer cette attention particulière. Il déclare ainsi :
« J’ai mis du rouge à lèvres sur un cochon. Je pense sincèrement que si Trump gagne et obtient les codes nucléaires, il y a de très grandes chances que ça mène à la fin de notre civilisation ».
Il affirme enfin au New Yorker que s’il devait réécrire « The Art of the Deal » aujourd’hui, il lui donnerait un nom bien différent, plus proche du titre « Le Sociopathe ». A la fin de l’interview, l’ancien journaliste confie qu’il a l’impression qu’il va « vivre avec ça pour le reste de [s]a vie ». Il a donc décidé, pour se racheter, de donner l’ensemble des royalties perçus en 2016 grâce à « The Art of the Deal » à différentes associations et ONG (« the National Immigration Law Center », « the Center for the Victims of Torture », « the National Immigration Forum…), qui aident « les personnes dont Trump veut réduire les droits ».
{"type":"Banniere-Basse"}