Rien n’aurait pu éviter l’attaque du Bataclan. Après six mois de travaux, c’est à cette conclusion que les 30 députés qui composent la commission d’enquête sur les attentats qui ont touchés Paris et sa banlieue en 2015 sont arrivés. Si il n’y a “pas eu de gros ratés”, le rapport explique cependant que la France n’était suffisamment organisée […]
Rien n’aurait pu éviter l’attaque du Bataclan. Après six mois de travaux, c’est à cette conclusion que les 30 députés qui composent la commission d’enquête sur les attentats qui ont touchés Paris et sa banlieue en 2015 sont arrivés. Si il n’y a « pas eu de gros ratés », le rapport explique cependant que la France n’était suffisamment organisée pur gérer des attaques de ce genre.
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Cette commission a été formée en janvier 2016 et présidée par Georges Fenech, député Les Républicains du Rhône. Des victimes, plusieurs ministres dont Bernard Cazeneuve (Intérieur) et Jean-Yves Le Drian (Défense), les directeurs de tous les services de renseignement et le préfet de police Michel Cadot ont été, entre autre, entendus. Il s’agissait notamment d’expliquer comment les attaques du 13 novembre avaient pu avoir lieu
Le 13 novembre 2015, un commando de neuf terroristes se lance dans une attaque de plusieurs cibles dans Paris et Saint Denis. Trois groupes se forment. Les premiers terroristes activent leur bombe entre 21h20 et 21h53 aux abords du stade de France où se déroule un match amical entre la France et l’Allemagne. Le deuxième ouvre le feu sur des terrasses du dixième et onzième arrondissement à peu près au même moment. Le troisième lancera son attaque sur le théâtre du Bataclan aux alentours de 21h40. Au final, 130 personnes seront tuées et 413 autres blessées durant ces attaques.
Efficacité limitée de l’état d’urgence, faille des renseignements…
Le New York Times avait estimé, dans un article publié le 31 décembre 2015, que les attaques montraient les faiblesse de la structure de la police française. En cause notamment selon le quotidien américain, une centralisation trop importante de la prise de décision des forces de l’ordre.
Et si la commission est arrivée à la conclusion que rien n’aurait pu éviter ces attaques, plusieurs points sont tout de même critiqués et quelques failles ont été mises en lumière. Si l’efficacité des forces d’intervention n’est pas remise en cause en tant que telle, l’évacuation des victimes pourrait être perfectionnée. Est aussi mise en avant une réorganisation des services de renseignements, tandis que l’échec du renseignement pénitentiaire est dénoncé.
Quand à l’état d’urgence, qui en est à son huitième mois d’application, il est décrit comme ayant probablement eu un effet pendant un certain laps de temps, celui-ci s’étant rapidement amenuisé. Trente-neuf propositions, récapitulant les points à améliorer selon la commission, devront être adoptées mardi matin avec la création d’une commission de suivi.
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