Coup de tonnerre en Autriche. La cour constitutionnelle du pays a invalidé le résultat de l’élection présidentielle du 22 mai. Celle-ci avait vu les candidats des principaux partis de gouvernement tomber au premier tour. Les deux prétendant finaux étaient Alexander Van der Bellen, soutenu par les Verts autrichiens et Norbert Höfer, candidat du FPÖ, parti d’extrême-droite […]
Coup de tonnerre en Autriche. La cour constitutionnelle du pays a invalidé le résultat de l’élection présidentielle du 22 mai. Celle-ci avait vu les candidats des principaux partis de gouvernement tomber au premier tour. Les deux prétendant finaux étaient Alexander Van der Bellen, soutenu par les Verts autrichiens et Norbert Höfer, candidat du FPÖ, parti d’extrême-droite extrêmement influent dans le pays. Van Der Bellen s’était hissé à la deuxième place, récoltant 21,1% des suffrages contre 36% des voix pour son adversaire.
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Aucun candidat vainqueur
Le soir du 22 mai, aucun candidat n’avait été désigné vainqueur. En effet, l’avance du candidat Höfer était de 144 000 voix, alors qu’il restait encore 855 000 votes effectués par correspondance à dépouiller. Le lendemain, Alexander Van der Bellen l’emportait finalement avec 50,3% des voix, devançant son adversaire de 30 863 voix. Norbert Höfer avait annoncé sa défaite sur facebook dans l’après-midi. « Je vous remercie du fond coeur pour votre soutien incroyable. Je suis bien évidemment triste en ce jour. […] Mais je vous en prie, ne perdez pas courage », déclarait-il, entre autre.
« Une accumulation de négligences »
Cependant, il semblerait que le candidat du FPÖ n’ait pas réussi à passer outre cette défaite. Ainsi le 8 juin, le chef du parti d’extrême droite, Heinz-Christian Strache, dépose un recours en annulation devant la cour constitutionnelle autrichienne. Il y avait, selon le cadre du parti, trop d’irrégularités dans les modalités du dépouillement, comme le rapportait alors le Monde. La décision de la court constitutionnelle aura donc été au final d’annuler, même si aucune manipulation du scrutin n’ont été observées. En cause, une « accumulation de négligences dans le dépouille des urnes et des votes ».
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