“Ma décision est prise”, a annoncé – sans rire – Michèle Alliot-Marie au Monde daté du 20 juin. L’ancienne ministre du gouvernement Fillon, sous la présidence Sarkozy (successivement à la Défense, à l’Intérieur, à la Justice et enfin aux Affaires étrangères), vient d’annoncer sa candidature à la à l’élection présidentielle de 2017. “Quand on est candidat […]
« Ma décision est prise », a annoncé – sans rire – Michèle Alliot-Marie au Monde daté du 20 juin. L’ancienne ministre du gouvernement Fillon, sous la présidence Sarkozy (successivement à la Défense, à l’Intérieur, à la Justice et enfin aux Affaires étrangères), vient d’annoncer sa candidature à la à l’élection présidentielle de 2017.
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« Quand on est candidat à l’élection présidentielle, la primaire n’est qu’une modalité. Ceux qui se présentent à la présidentielle doivent être des gens sérieux, prêts à s’investir totalement et convaincus de porter un projet qui est bon pour l’avenir de la France et des Français », déclare-t-elle au quotidien.
Pas candidate à la primaire
L’annonce officielle de celle qui est aujourd’hui députée européenne devrait avoir lieu le 4 juillet lors d’un meeting à Schiltigheim, dans le Bas-Rhin. Mais MAM n’a pour le moment pas indiqué qu’elle concourait à la primaire des Républicains, parti dont elle est membre.
Se référant au général de Gaulle, l’ex-ministre estime que la présidentielle est d’abord la rencontre entre un homme – ou une femme en l’occurrence – et le peuple, au-delà des intérêts partisans. « Aujourd’hui, on me parle de primaire, de procédures… Cela ne m’intéresse pas, car ce n’est pas au niveau des enjeux. Certains se présentent à la primaire pour se faire connaître ou pour négocier un poste de ministre. Cela n’a pas de sens », tranche-t-elle au Monde, en moquant la concurrence effrénée à droite : « J’en vois trop qui réagissent au jour le jour sur le petit événement qui vient de se produire, avec le mot le plus dur possible pour faire parler de lui. »
Elle avait été virée en 2011
En 2011, MAM avait été brutalement évincée du gouvernement, à cause du scandale sur sa proximité avec l’ex dictateur tunisien, Ben Ali, en plein Printemps Arabe. L’heure de la revanche a-t-elle sonnée ?
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