Children of the revolution suit les grands événements de la vie d’une pasionaria communiste australienne, Joan Fraser, du début des années 50 aux années 90. A la tête d’un groupe de militants, elle a dédié sa vie à Staline qu’elle tient au courant épistolairement de son total dévouement et de la propagande qu’elle mène […]
Children of the revolution suit les grands événements de la vie d’une pasionaria communiste australienne, Joan Fraser, du début des années 50 aux années 90. A la tête d’un groupe de militants, elle a dédié sa vie à Staline qu’elle tient au courant épistolairement de son total dévouement et de la propagande qu’elle mène sur le terrain et s’interdit toute vie privée. Jusqu’au jour où la dame, invitée au Kremlin par Staline, en remerciement de ses bons et loyaux services, fera basculer sa destinée et celle du monde… C’est donc sur le mode de la parodie épique que Peter Duncan a voulu revisiter l’Histoire en la tirant vers la fiction. On voit très vite que le modèle du réalisateur a été Guerre et amour de Woody Allen, un must dans le genre, dont il reprend même la musique de Prokofiev pour illustrer un plan. Mais Duncan n’a pas un grand talent d’humoriste, et les détournements tournent court, par manque d’inspiration. Même Judy Davis finit par porter sur les nerfs à force de transmettre son amour du communisme sur le mode du hurlement continuel.
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