Chaque semaine, celui qui accuse régulièrement CNN ou le New York Times de propager des “fake news”, semble empêtré dans une nouvelle affaire. Mardi 1er aout, la chaine conservatrice Fox News a été assignée au tribunal par l’un de ses consultants qui lui reproche d’avoir volontairement publié de fausses informations accablantes envers le camp démocrate, […]
Chaque semaine, celui qui accuse régulièrement CNN ou le New York Times de propager des « fake news », semble empêtré dans une nouvelle affaire. Mardi 1er aout, la chaine conservatrice Fox News a été assignée au tribunal par l’un de ses consultants qui lui reproche d’avoir volontairement publié de fausses informations accablantes envers le camp démocrate, en mai dernier. Surtout, selon Rod Wheeler, le consultant, ce serait Donald Trump lui-même qui aurait validé en amont l’article en question, dans le but de « détourner l’attention de la polémique sur le limogeage du directeur du FBI, James Comey », explique l’AFP. L’avocat de M. Wheeler souhaite obtenir une déposition officielle du président américain. Du côté de la Maison Blanche, on dément formellement ces accusations.
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Une théorie du complot lancée
Les faits reprochés sont lourds. Rod Wheeler affirme que la chaine a totalement inventé une histoire pour expliquer la mort de Seth Rich, un employé du comité national du parti démocrate tué par balles en juillet 2016. Selon Fox News, son décès serait la conséquence de sa coopération avec WikiLeaks, à qui il aurait fourni des emails du parti démocrate. A l’époque, une théorie du complot s’était alors rapidement propagée sur le web. Des informations démenties par la police de Washington qui a indiqué que Seth Rich n’avait jamais échangé avec WikiLeaks.
Une rencontre avec Sean Spicer
L’article en question avait été retiré au bout de quelques jours au motif qu’il n’avait pas été soumis à « l’examen éditorial le plus exigeant » et ne respectait pas les « standards » de la chaine. Rod Wheeler affirme que le journaliste, auteur de cette publication, a travaillé main dans la main avec un proche de l’équipe de Trump, Ed Butowsky. S’appuyant sur un SMS de ce dernier, Rod Wheeler révèle que Donald Trump aurait bien lu l’article en amont et aurait demandé sa publication au plus vite. Le consultant a même rencontré Sean Spicer, le press secretary de la Maison Blanche, un mois plus tôt pour parler de l’article.
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