“Des dirigeants qui prennent des risques c’est normal que, sans excès, ils gagnent de l’argent”. C’est ainsi que Muriel Pénicaud, actuelle ministre du Travail a tenté de justifier le plan de stock-options révélait la semaine dernière par l’Humanité. Le 27 juillet dernier, le journal expliquait comment Muriel Pénicaud, a gagné 1,13 million d’euros en Bourse […]
« Des dirigeants qui prennent des risques c’est normal que, sans excès, ils gagnent de l’argent ». C’est ainsi que Muriel Pénicaud, actuelle ministre du Travail a tenté de justifier le plan de stock-options révélait la semaine dernière par l’Humanité.
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Le 27 juillet dernier, le journal expliquait comment Muriel Pénicaud, a gagné 1,13 million d’euros en Bourse grâce à des stock-options acquis suite à l’annonce d’un plan social au sein du groupe Danone en 2013. Seulement voilà, à l’époque, la ministre était directrice générale des Ressources Humaines du groupe, qui venait tout juste de licencier 900 cadres.
« C’est absurde et blessant »
.@MurielPenicaud : "Des dirigeants qui prennent des risques c'est normal, que sans excès, ils gagnent de l'argent" #CodeDuTravail #DirectAN pic.twitter.com/gZqhPtGzNB
— LCP (@LCP) July 31, 2017
Ce lundi 31 juillet, en marge de son audition à l’Assemblée nationale concernant la réforme du code du travail, la ministre a été interpellée par le député Adrien Quatennens sur cette plus value-boursière de plus d’un million d’euros. « C’est absurde et blessant », a-t-elle rétorquée.
« Le plan de stock-options était public depuis des années et placé sous le contrôle de l’autorité des marchés financiers », a-t-elle avancé en soulignant la « régularité et la justesse » légale de sa situation. Mais c’est surtout sur le plan moral que la ministre a été attaquée. Sur ce point, elle répond :
« Considérer que j’aurais pu, quatre ans à l’avance, et parce que l’on m’a attribué un pan de stock-options, imaginer qu’il serait bien qu’à cette date là, il puisse y avoir un plan de restructuration, un plan de départs volontaires de salariés, pour faire une plus-value, c’est juste absurde et blessant ».
"Je ne laisserai personne dire que je n'ai pas de cœur et pas de morale", répond aussi @MurielPenicaud à @AQuatennens #directAN pic.twitter.com/GpBDthmjOH
— LCP (@LCP) July 31, 2017
Et conclut par : « Je ne laisserai personne dire que je n’ai pas de cœur et pas de morale ». Muriel Pénicaud est déjà visée par une enquête judiciaire pour l’affaire du déplacement d’Emmanuel Macron à Las Vegas en 2016.
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