“Une émission culturelle qui n’a aucun impact et que personne ne voit, vous n’avez plus tellement envie de l’animer… Donc j’arrête. Je le regrette, mais je ne peux pas dire non plus que France 2 pleure pour que je continue.” Frédéric Taddéï est plus qu’amer. Après une saison seulement de Hier, aujourd’hui, demain son magazine […]
« Une émission culturelle qui n’a aucun impact et que personne ne voit, vous n’avez plus tellement envie de l’animer… Donc j’arrête. Je le regrette, mais je ne peux pas dire non plus que France 2 pleure pour que je continue. » Frédéric Taddéï est plus qu’amer. Après une saison seulement de Hier, aujourd’hui, demain son magazine culturel s’arrête.
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Pour dire vrai, ce rendez-vous, programmé un mercredi par mois à minuit était plutôt discret, voire invisible sur les grilles de programmes. C’est d’ailleurs le reproche que formule l’animateur aux dirigeants de la chaîne :
« France 2 a jugé qu’il valait mieux la diffuser aux alentours de minuit plutôt qu’à 22 h 30, l’horaire auquel elle était prévue… Et tout cela sans bande annonce, sans rien ! Résultat : personne ne savait qu’elle existait, personne ne la regardait ! »
« Je ne vois pas l’intérêt de faire une émission dont tout le monde ignore l’existence »
Lancée en septembre 2016, Hier, aujourd’hui, demain consacré à l’actualité des essais, s’arrête donc sur décision de l’animateur, comme il l’explique à Télérama. A la question d’une éventuelle seconde vie de son émission, via les canaux replay et VOD, de plus en plus utilisé, il balaie : « Pour aller chercher une émission en replay, encore faut-il que vous sachiez qu’elle a été diffusée ! (…) Je ne vois pas l’intérêt de faire une émission dont tout le monde ignore l’existence. »
Malgré sa colère, l’animateur ne cède pas à la rancœur :
« Je n’en veux à personne. Je trouve cela même amusant : ça vous apprend l’humilité. J’ai été choyé pendant assez longtemps à la télé, je ne le suis plus, aujourd’hui, voilà ! D’autres ont vécu exactement la même chose, et ils sont parfois revenus en grâce… C’est la vie. On ne va pas commencer à penser que c’es Mozart qu’on assassine ! Je n’aurai pas cette fatuité. »
D’autant que Frédéric Taddéï ne disparaît pas totalement des radars. Comme nous vous annoncions, il a repris en mai les commandes du magazine Lui et anime l’Europe 1 Social Club sur la station éponyme.
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