34 jours et puis s’en va. Ce mecredi soir au QG du MoDem, François Bayrou a annoncé dans une chaleur étouffante, sa démission du gouvernement. Après Marielle de Sarnez, Sylvie Goulard et Richard Ferrand, le gouvernement Philippe enregistre quatre départs. François Bayrou a un temps espéré échappé à ce sort. Il y a peu, il […]
34 jours et puis s’en va. Ce mecredi soir au QG du MoDem, François Bayrou a annoncé dans une chaleur étouffante, sa démission du gouvernement.
Après Marielle de Sarnez, Sylvie Goulard et Richard Ferrand, le gouvernement Philippe enregistre quatre départs. François Bayrou a un temps espéré échappé à ce sort. Il y a peu, il confiait au Parisien « qu’il était absolument serein » et qu’il réfléchissait quant à son avenir au gouvernement, de quoi laisser à Matignon l’impression qu’il avait envie de rester.
Il veut continuer à être une composante de la majorité
Mais la pression exercée sur lui après l’ouverture d’une enquête préliminaire sur les emplois fictifs au MoDem et les dénonciations anonymes dont il était la cible, ont entrainé sa décision, qualifiée de « raisonnable », selon un centriste. « Il avait encore la possibilité de la réflexion. Il voulait se donner le temps », témoigne un de ses proches dans le Parisien, qui souligne le fait que Bayrou n’ait pas annoncé sa démission juste après celle de Sylvie Goulard.
Cependant, malgré son départ, François Bayrou veut toujours peser dans le gouvernement Philippe et a déclaré qu’il était « absolument déterminé à apporter au président de la République son soutien et un peu plus ». Des propos repris par une élue LREM qui révèle que « sur le fond, cela n’entrave en rien l’alliance avec la MoDem ». Il reste maintenant à savoir si son départ sera bénéfique ou non au nouveau gouvernement Philippe.
Valentin Leonardis