Comme une brêle, oui… Simon Shore nous raconte ici le laborieux coming out d’un jeune homosexuel dans une petite bourgade de l’Angleterre profonde. Le héros est fragile et sensible, évidemment, sa copine confidente est grosse et moche, évidemment, mais rigolote et pleine de richesse humaine cachée, évidemment, la mère est prête à comprendre son fils […]
Comme une brêle, oui… Simon Shore nous raconte ici le laborieux coming out d’un jeune homosexuel dans une petite bourgade de l’Angleterre profonde. Le héros est fragile et sensible, évidemment, sa copine confidente est grosse et moche, évidemment, mais rigolote et pleine de richesse humaine cachée, évidemment, la mère est prête à comprendre son fils pédé, évidemment, mais le père autoritaire ne veut rien savoir, évidemment, mais à la fin, la famille sera réconciliée, évidemment… Cette bluette « douce-amère » est filmée avec une totale absence d’idée ou d’énergie, dans un style télévisuel certifié 200 % plat et prévisible (évidemment)… Bien sûr, on partage avec Simon Shore l’idée que chacun a le droit de vivre sa sexualité comme il l’entend, mais son plaidoyer aurait été plus fort s’il était sorti dans les années 50. Aujourd’hui, et particulièrement cette semaine, on fera mieux de se diriger illico vers le remarquable Petite fièvre des vingt ans de Ryosuke Hashiguchi, abordant le même sujet avec autrement plus d’âpreté et de talent.
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