Agnès Saal, qui occupait le poste de directrice de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) a été exclue de la fonction publique pour six mois ferme, a annoncé le ministère de la Culture lundi 4 janvier. Elle ne percevra pas de rémunération durant ces six mois, avant d’être réintégrée à la fonction publique où un nouveau […]
Agnès Saal, qui occupait le poste de directrice de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) a été exclue de la fonction publique pour six mois ferme, a annoncé le ministère de la Culture lundi 4 janvier.
Elle ne percevra pas de rémunération durant ces six mois, avant d’être réintégrée à la fonction publique où un nouveau poste lui sera proposé, assorti d’un sursis de 18 mois.
Comme le souligne Le Monde, cette sanction prise par un décret présidentiel est de niveau trois sur une échelle en comprenant quatre : elle ne remet pas en cause les compétences d’Agnès Saal, mais la sanctionne pour utilisation d’argent public à des fins personnelles.
41 000 euros en frais de taxis
Agnès Saal avait démissionné de l’INA en avril dernier, suite à la révélation de ses notes de taxi dans un courrier adressé par un corbeau au conseil d’administration de l’entreprise publique. La présidente avait en effet dépensé près de 41 000 euros dans la compagnie de taxis G7 en dix mois de fonction. Une grande partie avait été utilisée par son fils.
A l’époque, la fonctionnaire avait tenté de se justifier en avançant : « En tant que PDG de l’INA, j’ai une voiture de service avec chauffeur à disposition. Mais, comme je ne peux pas le faire travailler 12 à 15 heures par jour ni les week-ends, j’ai également un abonnement aux taxis G7, car je n’ai pas de permis de conduire. Ce dispositif avait déjà existé avant mon arrivée et je l’ai repris. »
Selon Le Point, certains de ses amis hauts-fonctionnaires ont d’ores et déjà décidé de déposer un recours gracieux auprès de François Hollande en lui adressant une lettre.