Depuis 2011, date de son incarcération, l’extrémiste Andres Breivik se plaint régulièrement de ses conditions de détention, qu’il assimile à de la “torture“. Il réclame en février 2014 une Playstation 3 et un sofa. Puis menace, en septembre 2015, de se “laisser mourir” s’il n’est pas mieux traité. Le Norvégien âgé de 36 ans, qui […]
Depuis 2011, date de son incarcération, l’extrémiste Andres Breivik se plaint régulièrement de ses conditions de détention, qu’il assimile à de la « torture« . Il réclame en février 2014 une Playstation 3 et un sofa. Puis menace, en septembre 2015, de se « laisser mourir » s’il n’est pas mieux traité.
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Le Norvégien âgé de 36 ans, qui purge une peine de 21 ans de prison pour avoir tué 77 personnes en juillet 2011 au nom de la lutte contre le multiculturalisme, aura l’occasion de défendre sa position du 15 au 18 mars 2016. Et cela en prison. Le procès qu’il a intenté contre l’Etat norvégien pour « violation des droits de l’homme » aura en effet lieu dans son unité de haute sécurité située à Skien, à cent trente kilomètres au sud-ouest de la capitale Oslo.
« Des considérations pratiques et des questions de sécurité justifient » cette décision, a tranché lundi 4 janvier la justice norvégienne. Une disposition à laquelle s’est rallié l’avocat d’Andres Breivik. Ce procès fait suite à la plainte classée sans suite par la police norvégienne pour le même motif en 2014.
« Risque de traitement inhumain »
A noter qu’en novembre 2015, un rapport du Défenseur des droits norvégien s’inquiétait du « risque de traitement inhumain » infligé au tueur d’extrême droite. « Minimiser au maximum l’isolement », « favoriser l’interaction avec les gardiens » et « supprimer, dans la mesure du possible, ses menottes », voilà ce que préconisait ce document.
Bien qu’il ait été reconnu « sain d’esprit », la peine d’Anders Breivik est susceptible d’être prolongée tant qu’il restera considéré comme une menace pour la société. À la fin de son procès, il avait présenté “ses excuses aux militants nationalistes pour ne pas avoir exécuté davantage de personnes”.
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