“Le président de la République a voulu, face à une situation humaine exceptionnelle et rendre possible, dans les meilleurs délais, le retour de Mme Sauvage auprès de sa famille, dans le respect de l’autorité judiciaire“, indique le communiqué de l’Elysée. S’il avait déclaré qu’il ne souhaitait pas prendre de décision hâtive, François Hollande a statué […]
« Le président de la République a voulu, face à une situation humaine exceptionnelle et rendre possible, dans les meilleurs délais, le retour de Mme Sauvage auprès de sa famille, dans le respect de l’autorité judiciaire« , indique le communiqué de l’Elysée. S’il avait déclaré qu’il ne souhaitait pas prendre de décision hâtive, François Hollande a statué hier 31 janvier et accordé un « remise gracieuse » de la peine d’emprisonnement de Jacqueline Sauvage, qui peut ainsi faire dès aujourd’hui une demande de libération conditionnelle.
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Le président @fhollande a décidé d'accorder à Madame Jacqueline SAUVAGE une remise gracieuse de sa peine https://t.co/xCe5I6LnE2
— Élysée (@Elysee) January 31, 2016
Condamnée en appel en décembre 2015 à dix ans de prison ferme pour le meurtre de son mari violent, l’affaire Sauvage est devenue rapidement emblématique de la question de la légitime défense dans le cadre de violences conjugales. Pendant 47 ans, elle et ses quatre enfants ont subi les violences répétées et les abus sexuels de Norbert Marot. Le 10 septembre 2012, Jacqueline Sauvage avait mis fin à leur calvaire en le tuant de trois balles de fusil. En octobre 2014 elle était condamné à dix ans de prison pour meurtre et l’appel étant rejeté, seule une grâce présidentielle pouvait assurer sa libération.
Des associations féministes, les Femen ainsi que de nombreuses personnalités se sont mobilisées pour plaider sa cause et une pétition sur le site Change.org appelant à la grâce présidentielle a recueilli plus de 435 000 signatures.
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