Rappelez-vous la scène inaugurale du premier des teen-movies, American Pie. On y voyait le jeune James Leveinstein, dans sa chambre, en compagnie la jolie étudiante d’origine tchèque, Nadia. L’ambiance est détendue, très détendue. Peut-être même un peu trop pour ce pauvre Jim, victime d’un “accident”. Pourtant Jim n’a pas vraiment de quoi avoir honte. En […]
Rappelez-vous la scène inaugurale du premier des teen-movies, American Pie. On y voyait le jeune James Leveinstein, dans sa chambre, en compagnie la jolie étudiante d’origine tchèque, Nadia. L’ambiance est détendue, très détendue. Peut-être même un peu trop pour ce pauvre Jim, victime d’un « accident ». Pourtant Jim n’a pas vraiment de quoi avoir honte. En effet, un homme sur cinq est confronté au trouble sexuel de l’éjaculation précoce, selon une étude des laboratoires Menarini France publiée hier et repérée par Europe 1.
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https://www.youtube.com/watch?v=l1x2Mhd6RpE
Bien qu’il frappe donc 20 % des Français, le problème semble encore méconnu. Première idée reçue à défaire: il n’y a pas d’âge pour être un éjaculateur précoce. Non, ce n’est pas un problème de jeune uniquement. Selon l’étude, la moyenne d’âge de l’éjaculateur précoce est de 39 ans.
Deux profils d’éjactulation précoce
Il existerait deux profils d’éjaculation précoce : la primaire et la secondaire. La première apparaît dès le début de la vie sexuelle. L’homme éjacule dès les premiers instants de la pénétration, voire même avant. Et ce quel que soit la/le partenaire. L’éjaculation précoce secondaire, elle, peut survenir après plusieurs années d’activité sexuelle « normale » et peut varier selon les partenaires. Ce trouble peut être dû à un manque de sérotonine (un neurotransmetteur), à l’anxiété, à l’arrêt d’un traitement, à un excès d’hormone ou à un dysfonctionnement du pénis par exemple. Mais de nombreux mystères entourent encore le problème.
Les conséquences psychologiques sont importantes. En premier lieu, la frustration engendrée, bien évidemment. Seuls 8 % des éjaculateurs précoces se disent satisfaits de leur performance sexuelle ; et 90 % d’entre eux se sentent donc frustrés sexuellement. Cela joue sur le mental, l’estime de soi. 62 % des éjaculateurs précoces pensent en effet qu’il s’agit d’une honte et peut entraîner une discrimination. Cela a également un impact sur la vie de couple. Une femme sur deux en couple avec un éjaculateur précoce estime ainsi que l’orgasme est « plutôt difficile » à atteindre, voire « très difficile » ou même qu’il est « absent ». Pour 73 % des partenaires, il y a un sentiment de « frustration ». Dans la moitié des cas, c’est d’ailleurs la femme qui est à l’origine de la consultation.
Deux tiers des concernés se résignent
Il existe pourtant des solutions comme l’explique l’étude, tant que les hommes touchés ne succombent pas à la résignation – 67% des concernés ne sont pas allés consulter. Certains exercices, comme respirer avec votre abdomen pendant l’acte ou concentrer son attention sur autre chose que la durée. Le site Garderlecontrole.fr recense un certain nombre de ses conseils.
Courage Jim.
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