Trois mois après les attentats, une amie de Hasna Ait Boulahcen, la cousine de Abdelhamid Abaaoud, un des terroristes du 13 novembre, s’est exprimée pour la première fois au micro de RMC. La jeune femme raconte, sous le prénom d’emprunt Sonia, avoir été en compagnie de son amie de longue date Hasna Ait Boulahcen le 15 novembre, au moment […]
Trois mois après les attentats, une amie de Hasna Ait Boulahcen, la cousine de Abdelhamid Abaaoud, un des terroristes du 13 novembre, s’est exprimée pour la première fois au micro de RMC.
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La jeune femme raconte, sous le prénom d’emprunt Sonia, avoir été en compagnie de son amie de longue date Hasna Ait Boulahcen le 15 novembre, au moment où cette dernière reçoit un appel d’un numéro belge. Son interlocuteur lui demande de trouver un véhicule et « d’aller chercher quelqu’un qui a besoin d’un hébergement ». Le rendez-vous est situé au 2 rue des Bergeries, une zone industrielle à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Sonia l’accompagne.
« Il avait le sourire »
Une fois sur place, les deux femmes récupèrent un homme qui sort de derrière un buisson. « Il avait un bob sur la tête, des baskets orange, un bombers, pour moi c’était un Roumain, relate Sonia à RMC. En plus, il avait le sourire, il ne ressemblait pas du tout à un terroriste. » Abaaoud revendique immédiatement les attentats : « Les terrasses, c’est moi » lui aurait-il balancé. Pour Sonia, la façon qu’a le djihadiste d’évoquer les attentats est totalement désinvolte:
« [C’est] comme s’il racontait qu’il est parti faire les courses et qu’il avait trouvé un baril de lessive en promotion. Il est content, voilà. »
Pourtant, tout ne se serait pas déroulé comme prévu. Abaaoud lui confie avoir eu d’autres projets d’attentats, notamment contre un centre commercial, un commissariat, une crèche à La Défense, le tout planifié pour le 18 novembre. C’est Sonia qui met un terme à sa folie meurtrière en composant le 197, le numéro d’urgence mis en place par le ministère de l’Intérieur, et en indiquant la planque d’Abaaoud à Saint-Denis aux enquêteurs. .
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