Trouver l’amour sur internet, c’est possible ? Oui, mais très rare. C’est ce que révèle une enquête de l’institut national d’études démographiques (Ined) publiée le 10 février ; elle présente les premières statistiques fiables sur les sites de rencontre en France (les applications de rencontre comme Tinder n’ont cependant pas été prises en compte). 7 800 personnes […]
Trouver l’amour sur internet, c’est possible ? Oui, mais très rare. C’est ce que révèle une enquête de l’institut national d’études démographiques (Ined) publiée le 10 février ; elle présente les premières statistiques fiables sur les sites de rencontre en France (les applications de rencontre comme Tinder n’ont cependant pas été prises en compte).
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7 800 personnes âgées de 26 à 65 ans, représentatives de la population française, ont été interrogées sur leur vie amoureuse en 2013 et 2014 par l’Ined. L’étude révèle que 14 % d’entre elles se sont déjà inscrites sur un site de rencontre, et que seulement 9 % des personnes qui ont rencontré leur conjoint actuel récemment (entre 2005 et 2013) l’ont connu via ce type de sites. Il faut dire que ces sites n’arrivent qu’en cinquième place, derrière les lieux plus traditionnels de rencontre amoureuse : lieu de travail, soirée entre amis, lieux publics et espaces domestiques.
Cette étude révèle également certaines caractéristiques des adeptes de l’amour en ligne. Si les jeunes y ont plus recours, (29 % des 26-30 ans se sont déjà inscrits, contre 12 à 14 % des 40-50 ans), les sites de rencontre jouent cependant un rôle plus important pour trouver un conjoint chez une population plus âgée, composée de personnes séparées ou divorcées. Entre 2005 et 2013, alors que 10 % des secondes unions résultent d’une rencontre sur internet, c’est le cas pour seulement 5 % des premières unions. Autre particularité, les jeunes hommes ont plus recours aux sites de rencontre, mais la tendance s’inverse pour les femmes un peu plus âgées, plus nombreuses à vivre seules.
Mais la tradition romantique, attachée à l’idéal de la rencontre “par hasard”, fruit du destin, reste encore forte : à peine la moitié des utilisateurs avoue à son entourage s’être inscrit sur un site de rencontres.
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