Jean-Pierre Raffarin a tranché. Dans le cadre de la primaire des Républicains, il votera pour Alain Juppé et non Nicolas Sarkozy. Il y a un mois il était encore hésitant. Mais ça c’était avant. Avant l’officialisation de son soutien au maire de Bordeaux, validé dans une interview aux quotidiens régionaux Centre Presse et Nouvelle République […]
Jean-Pierre Raffarin a tranché. Dans le cadre de la primaire des Républicains, il votera pour Alain Juppé et non Nicolas Sarkozy. Il y a un mois il était encore hésitant. Mais ça c’était avant. Avant l’officialisation de son soutien au maire de Bordeaux, validé dans une interview aux quotidiens régionaux Centre Presse et Nouvelle République du Centre-Ouest.
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« Je partage avec Alain Juppé une ligne politique depuis 1989, lorsque nous avons été candidats aux européennes ensemble », rappelle le théoricien de la « positive attitude » qui voit en lui « une personnalité forte, fiable et fidèle. Il a de la constance. Il est mesuré au point qu’il ne prend que des décisions qu’il peut tenir. »
« Avec Nicolas Sarkozy, je reprochais que la stratégie du clivage l’emporte sur celle du rassemblement »
Mécaniquement, ce soutien affiché cache une critique envers Nicolas Sarkozy. Suivant le b.a.-ba de la politique, Jean-Pierre Raffarin commence par rappeler que « Nicolas Sarkozy a des vents contraires, mais tout ceux qui pensent qu’il est hors-circuit sont imprudents. » Mais comme lors d’une épilation intégrale, c’est une fois la cire bien étalée que ça fait mal : « Avec Nicolas Sarkozy, je reprochais que la stratégie du clivage l’emporte sur celle du rassemblement. » Plus loin, l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac analyse : « Le démarrage de la campagne de Nicolas Sarkozy n’a pas à ce jour donné les résultats escomptés. » A la question de savoir si le patron des Républicains ne se sent pas un peu trop confiant, ce passionné de rugby botte en touche : « Peut-être. »
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