La nuit de la saint-Sylvestre de Cologne continue de faire couler d’encre. Alors que de nombreuses voix prétendaient qu’il fallait chercher les coupables des agressions de cette nuit mouvementée parmi les réfugiés syriens et irakiens qui avaient trouvé asile en Allemagne, dénonçant la généreuse politique d’Angela Merkel, l’enquête permet de donner une vision plus exacte […]
La nuit de la saint-Sylvestre de Cologne continue de faire couler d’encre. Alors que de nombreuses voix prétendaient qu’il fallait chercher les coupables des agressions de cette nuit mouvementée parmi les réfugiés syriens et irakiens qui avaient trouvé asile en Allemagne, dénonçant la généreuse politique d’Angela Merkel, l’enquête permet de donner une vision plus exacte des agresseurs et d’innocenter en grande partie les réfugiés.
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Une majorité de vols
Comme l’a raconté le procureur de Cologne, Ulrich Bremer, au journal allemand Die Welt, la plupart des suspects se trouvaient parmi les nombreux migrants économiques originaires du Maghreb qui auraient profité de l’ouverture exceptionnelle des frontières allemandes.
“Sur les 58 suspects, seulement 3 sont originaires d’un pays en guerre, a déclaré le procureur Ulrich Bremer au journal allemand Die Welt. Parmi les suspects, on trouve 25 Algériens, 21 Marocains et 3 Tunisiens. S’ajoutent à cette liste 3 Allemands et 2 Syriens.”
D’autre part, la proportion d’agressions sexuelles parmi l’ensemble des violences est revue à la baisse. Sur les 1 054 plaintes déposées, on dénombre 454 cas de violences sexuelles, la plupart des autres étant liés à des vols.
Important: très peu de réfugiés syriens parmi les suspects impliqués dans les agressions sexuelles de Cologne https://t.co/1HpVBafcBf
— Marion Van Renterghem (@MarionVanR) February 12, 2016
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