Karol Wojtyla (1920-2005), plus connu sous le nom de Jean-Paul II, pape de choc, qui a survécu aux attentats et participé à la chute du communisme, a entretenu une liaison intime, même si elle fut spirituelle et épistolaire, avec une femme mariée. Pendant trente ans, Karol Wojtyla a échangé 350 lettres avec une philosophe américaine […]
Karol Wojtyla (1920-2005), plus connu sous le nom de Jean-Paul II, pape de choc, qui a survécu aux attentats et participé à la chute du communisme, a entretenu une liaison intime, même si elle fut spirituelle et épistolaire, avec une femme mariée.
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Pendant trente ans, Karol Wojtyla a échangé 350 lettres avec une philosophe américaine d’origine polonaise Anna-Teresa Tymieniecka (1923-2014). Cette correspondance, d’abord uniquement philosophique, va peu à peu prendre un tour plus sentimental.
The secret letters of Pope John Paul IIhttps://t.co/9CBDuJiybl pic.twitter.com/rEUAzH4alo
— BBC News (UK) (@BBCNews) February 15, 2016
“Un cadeau de Dieu”
Pour le biographe de Jean-Paul II, Edward Stourton, auteur d’une longue enquête pour la BBC, qui sera diffusée ce mardi soir 16 février sur Arte, intitulée Les Secrets de Jean-Paul II, les deux correspondants auraient été l’un pour l’autre “plus que des amis et moins que des amants”. Le journaliste affirme :
“Ces lettres sont la fenêtre la plus extraordinaire sur la vie privée de l’une des personnes les plus célèbres de l’Histoire.”
Leur relation remonte à 1973, lorsque la jeune philosophe, spécialiste de phénoménologie mariée à un économiste, contacte Karol Wojtyla, alors cardinal, pour publier en anglais son essai philosophique Personne et Acte. C’est le début d’une grande amitié qui ne s’arrêtera qu’à la mort du pape. Installée aux Etats-Unis, Anna-Teresa Tymieniecka invite par exemple son ami dans sa maison de vacances en Nouvelle-Angleterre en 1978. Au fil du temps, leurs échanges se feront de plus en plus fréquents.
A celle qu’il décrivait comme un “cadeau de Dieu”, Karol Wojtyla écrit par exemple : “Ma chère Teresa, j’ai reçu les trois lettres. Tu écris que tu es déchirée mais je n’ai pu trouver aucune réponse à ces mots”.
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