C’est un début d’année 2016 dont Nicolas Sarkozy se serait bien passé. L’ancien président de la République a été mis en examen hier soir pour financement illégal de campagne électorale. Il a été aussi placé sous le statut de témoin assisté des chefs d’usage de faux, escroquerie et abus de confiance dans le cadre de […]
C’est un début d’année 2016 dont Nicolas Sarkozy se serait bien passé. L’ancien président de la République a été mis en examen hier soir pour financement illégal de campagne électorale. Il a été aussi placé sous le statut de témoin assisté des chefs d’usage de faux, escroquerie et abus de confiance dans le cadre de l’affaire Bygmalion. Cette mise en examen est l’aboutissement d’une journée d’audition par les juges d’instructions parisiens, Serge Tournaire, Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire.
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Les magistrats cherchent à comprendre le système de fausses factures qui devait dissimuler une explosion du plafond légal des dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy, lors de l’élection présidentielle de 2012. L’UMP aurait largement dépassé ce seuil, fixé à 22,5 millions d’euros. Si dans un premier temps l’enquête s’orientait vers l’ancien président de l’UMP, Jean-François Copé – secrétaire général du parti au moment des faits – (poussé à la démission en mai 2014, à la suite de cette affaire), elle semble cibler de plus en plus l’actuel président des Républicains. Une situation préoccupante pour lui, à neuf mois de la primaire de son parti pour les prochaines élections présidentielles.
« Je ne connaissais rien de cette société »
Dans son livre La France pour la vie, paru en janvier, Nicolas Sarkozy écrivait, à propos de Bygmalion :
« Là encore, on aura sans doute du mal à le croire, c’est pourtant, je le jure, la stricte vérité : je ne connaissais rien de cette société jusqu’à ce que le scandale éclate. »
Ce n’est pas la première mise en examen pour Nicolas Sarkozy. Depuis juillet 2014, l’Ex est aussi mis en examen, pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire dite des écoutes. Concernant l’affaire Bygmalion, s’il est reconnu coupable, il risque une peine d’un an de prison et une amende de 3 750 euros. Si le parti LR n’a pour l’instant publié aucun communiqué concernant cette information, l’avocat de Nicolas Sarkozy a prévenu que « dans les prochains, jours [il va] former les recours qui apparaitront nécessaires, l’affaire dite Bygmalion ne concernant pas le président Sarkozy. » Et le candidat ?
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