218 000 abonnées perdus en six mois (entre juillet et décembre 2015). C’est la performance réalisée par le Canal +, version Vincent Bolloré, rapporte Europe 1. Pour tenter de combler cette fuite, Vivendi – la maison mère de la chaîne cryptée – a annoncé un plan. “Les six chaînes Canal+ perdent de l’argent en France […]
218 000 abonnées perdus en six mois (entre juillet et décembre 2015). C’est la performance réalisée par le Canal +, version Vincent Bolloré, rapporte Europe 1. Pour tenter de combler cette fuite, Vivendi – la maison mère de la chaîne cryptée – a annoncé un plan.
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« Les six chaînes Canal+ perdent de l’argent en France depuis 4 ans », explique Vivendi. La justification est à trouver selon eux, dans l’augmentation des prix des droits de diffusion, liée à « l’arrivée de nouveaux entrants nationaux et internationaux dans le sport et la fiction. » C’est dans ce cadre que s’est conclu cette semaine un projet d’accord avec le grand rival de Canal sur le football, BeIN Sports, que la chaîne cryptée devrait bientôt absorber.
264 millions d’euros de perte en 2015
Les chiffres du communiqué publié par Vivendi donnent toutefois le tournis. En 2015, la perte opérationnelle s’élève à 264 millions d’euros, 76 millions d’euros de plus qu’en 2014. Cette situation « menace l’ensemble du groupe Canal + » a prévenu Vivendi. Le plan de relance doit permettre de « revenir à l’équilibre » en 2018 car Vivendi dit n’avoir « pas les moyens de supporter indéfiniment les pertes des chaînes Canal+ en France ».
C’est dans ce contexte de serrage de ceinture du côté du siège de Canal + situé à Boulogne-Billancourt, que le nouveau pure player Les Jours a révélé que le départ de plusieurs cadres du groupe a coûté très cher à Vivendi. Selon eux, le montant de la purge de Vincent Bolloré atteint 29 millions d’euros. Parmi les départs qui ont fait mal aux finances : Ara Aprikian de D8, Cécilia Ragueneau et Céline Pigalle d’iTELE, Karim Nedjari et Thierry Thuillier du service des sports. « Pas sûr que Vincent Bolloré se vante de ce chiffre lors de la présentation des comptes annuels de Vivendi qui a lieu ce jeudi 18 février en fin d’après-midi« , ironisent les @Garriberts, membres fondateurs du nouveau média, interrogés par Ozap.
Il ne s’agit toutefois pas de licenciements : « on négocie (…) La clause de non-dénigrement qu’il faut signer en échange, elle, est stricte : interdit de dauber sur Canal+, ses dirigeants, la stratégie, sinon adieu le chèque« , écrivents LesJours.fr qui ont compté une quarantaine de départs depuis la rentrée. Tel est le nouvel esprit Canal, version Bolloré.
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