Eduardo Saverin vient de pénétrer dans les locaux de Facebook. Il éructe, et à juste titre. Il vient en effet d’apprendre qu’il était écarté de la société, dont il est le cofondateur. Mark Zuckerberg l’a évincé par jalousie. Saverin avait en effet été accepté au sein du prestigieux Phoenix Club, une vénérable institution de Harvard. […]
Eduardo Saverin vient de pénétrer dans les locaux de Facebook. Il éructe, et à juste titre. Il vient en effet d’apprendre qu’il était écarté de la société, dont il est le cofondateur. Mark Zuckerberg l’a évincé par jalousie. Saverin avait en effet été accepté au sein du prestigieux Phoenix Club, une vénérable institution de Harvard. Pas lui.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Il s’agit là d’une des scènes clés de The Social Network, film de David Fincher écrit par Aaron Sorkin et adapté d’un livre de Ben Mezrich, The Accidental Billionaires, qui raconte la création de Facebook. Saverin est joué par Andrew Garfield, Zuckerberg par Jesse Einseberg. Et il est très probable que cette scène a été inventée de toute pièce, aucun élément ne permet en effet de prouver qu’elle ait vraiment eu lieu.
De La Liste de Schindler à Erin Brokovich
L’histoire du cinéma est marquée par de nombreux films basés sur des histoires vraies. De La Liste de Schindler de Steven Spielberg à Erin Brokovich de Steven Soderbergh en passant par 8 Mile, qui raconte la vie d’Eminem à Detroit avant qu’il ne soit repéré par Dr. Dre et Jimmy Iovine. Mais une question se pose souvent quant à la véracité des événements montrés à l’écran.
Le site Gizmodo rapporte l’existence d’une page sur le site Information Is Beautiful qui récapitule les événements montrés dans différents films et les analyse. Sont-ils totalement vrais, partiellement fidèles à la réalité, ou sont-ils tout simplement inventés ? Le choix des longs métrages scrutés par les concepteurs est intéressant. On passe de drames historiques se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale comme The Imitation Game ou Le Discours d’un Roi à des fresques beaucoup plus actuelles comme The Social Network ou The Big Short.
Social Network, obtient un score de 71,1%
Un score, sous la forme d’un pourcentage de véracité, est attribué à chaque film. Il est aussi possible de naviguer entre trois niveau d’exigence. Si l’on accepte les approximations inhérentes au travail de fiction, The Social Network, obtient un score de 71,1%. Dans le cas ou l’on ne souhaite s’en tenir qu’à la stricte vérité, il tombe à 57,8%.
Ainsi les scènes de chaque film sont scrutées et un commentaire comparant ce qui est montré et ce qui s’est vraiment passé. Ils permettent souvent de mieux appréhender le travail d’adaptation ainsi que certaines limitations du médium. On apprend ainsi que The Big Short est extrêmement proche des événement qui ont inspiré le long-métrage tandis que The Imitation Game s’en est fortement éloigné. Seuls dix films sont pour l’instant passés à la loupe
{"type":"Banniere-Basse"}