Une relecture involontairement cocasse et tout à fait dispensable du conte de Cendrillon. Le cinéaste situe en France, au xvième siècle, cette nouvelle version des mésaventures de la pauvre Cendrillon, tyrannisée par sa marâtre, mais qui finira quand même par trouver pantoufle à son pied et épouser un prince charmant constamment ridicule. Une telle sucrerie […]
Une relecture involontairement cocasse et tout à fait dispensable du conte de Cendrillon. Le cinéaste situe en France, au xvième siècle, cette nouvelle version des mésaventures de la pauvre Cendrillon, tyrannisée par sa marâtre, mais qui finira quand même par trouver pantoufle à son pied et épouser un prince charmant constamment ridicule. Une telle sucrerie est-elle capable de faire rêver les petites filles, seul public potentiellement concerné ? Il est permis d’en douter. « Cendrillon n’est pas un conte de fées, c’est une aventure fondée sur des valeurs et des attitudes modernes », avertit le dossier de presse. La gentille souillon, en bonne démocrate, prend la défense des paysans, prêche pour le respect de la dignité humaine et milite contre l’esclavage. Les apparitions d’un nain lubrique et de Léonard de Vinci réussissent tant bien que mal à faire ricaner les amateurs de nanars, qui se consolent comme ils peuvent.
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