Au micro d’Europe 1 ce dimanche, le père de Salah Abdeslam s’est exprimé pour la première fois depuis les attentats du 13 novembre à Paris. À 67 ans, l’homme ne sort quasiment plus de son domicile, situé près de la place communale de Molenbeek. Malade et fatigué, il se sent “triste” et ne comprend pas […]
Au micro d’Europe 1 ce dimanche, le père de Salah Abdeslam s’est exprimé pour la première fois depuis les attentats du 13 novembre à Paris. À 67 ans, l’homme ne sort quasiment plus de son domicile, situé près de la place communale de Molenbeek. Malade et fatigué, il se sent « triste » et ne comprend pas « comment les enfants s’entraînent dans des magouilles comme ça ».
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L’homme souhaite que son fils collabore avec la justice et demande à l’État de « faire quelque chose. Je vis depuis 40 ans en Belgique. On était heureux, on était bien. On sortait, on rigolait… Et maintenant, on ne peut même pas sortir de chez nous. Il faut que ça s’arrête ».
Salah Abdeslam prendrait conscience de ses actes
Le frère de Salah Abdeslam, Yazid qui vit encore dans le foyer familial, a affirmé que son frère voudrait aussi collaborer avec les enquêteurs français. Selon Yazid, qui rend régulièrement visite à son frère à la prison de Bruges, le terroriste « commence à prendre conscience de ce qu’il a fait ». Il lui aurait confié s’être fait entraîner par son autre frère Brahim, qui s’est fait exploser au Comptoir Voltaire.
Brahim lui aurait demandé d’aller chercher des hommes en Hongrie et en Allemagne, sans donner de raison. Salah répète ne pas avoir été au courant du projet d’attentat, jusqu’à la dernière minute. Il aurait alors décidé de faire marche arrière à l’arrivée au Stade de France et serait rentré en catastrophe à Bruxelles.
Le père de Salah Abdeslam ne souhaite pas se tenir au courant des derniers événements concernant son fils. « Il va être jugé, c’est tout. Celui qui a fait quelque chose doit payer. J’espère que tout le monde va parler », raconte-t-il.
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