Vendredi 18 mars dernier, nous racontions le déroulement d’une audience qui frôlait l’absurde. “Reda”, l’homme soupçonné d’avoir violé l’écrivain Edouard Louis avait assigné en référé l’écrivain pour “atteinte à la présomption d’innocence”. Dans son dernier livre Histoire de la violence, Edouard Louis raconte une nuit d’horreur, le 25 décembre 2012, lors de laquelle un homme l’a séquestré et agressé […]
Vendredi 18 mars dernier, nous racontions le déroulement d’une audience qui frôlait l’absurde. « Reda », l’homme soupçonné d’avoir violé l’écrivain Edouard Louis avait assigné en référé l’écrivain pour « atteinte à la présomption d’innocence ».
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Dans son dernier livre Histoire de la violence, Edouard Louis raconte une nuit d’horreur, le 25 décembre 2012, lors de laquelle un homme l’a séquestré et agressé sexuellement. Il lui a donné le surnom de « Reda ». Ce dernier (qui nie toute agression), depuis arrêté pour une affaire de stupéfiants, avait estimé que la description du violeur dans le livre d’Edouard Louis était trop précise et portait atteinte à sa présomption d’innocence.
« Reda » demandait “l’insertion d’un encart dans chaque exemplaire du livre ainsi que 50.000 euros de dommages et intérêts“. Vendredi 15 avril 2016, Le Tribunal de grande instance de Paris a finalement rejeté la plainte du violeur présumé. D’après l’AFP, le juge a estimé que l’homme ne pouvait pas être « clairement identifiable« . Comme le rappelle Livres Hebdo, le plaignant dispose de 15 jours pour faire appel de cette décision.
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