Lundi 18 avril, à l’occasion d’une conférence de presse qualifiée “d’exceptionnelle” par Le Parisien, l’évêque d’Orléans, Mgr Jacques Blaquart, a retiré ses derniers ministères à un prêtre de la ville. Ce prêtre âgé de 65 ans, dont le nom n’a pas été dévoilé, avait été mis en examen en 2012 pour actes de pédophilie. Comme le signale […]
Lundi 18 avril, à l’occasion d’une conférence de presse qualifiée « d’exceptionnelle » par Le Parisien, l’évêque d’Orléans, Mgr Jacques Blaquart, a retiré ses derniers ministères à un prêtre de la ville. Ce prêtre âgé de 65 ans, dont le nom n’a pas été dévoilé, avait été mis en examen en 2012 pour actes de pédophilie. Comme le signale Le Monde, il a reconnu les faits.
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Ces révélations interviennent plusieurs années après le premier signalement de ce prêtre. L’affaire remonte à 2011 : une victime fait alors des révélations à l’Eglise sur des agissements de cet homme qui remonteraient à 1993, pendant un camp organisé par le Mouvement eucharistique des jeunes (MEJ), dans le sud-ouest de la France, ou il officiait en tant qu’aumônier.
Près de cinq and plus tard, Mgr Jacques Blaquart déclare qu’à l’époque, il avait “aussitôt saisi le procureur. L’enquête est en cours et aurait mis en évidence huit ou neuf cas d’attouchements sur mineurs, sur des victimes âgées d’une douzaine d’années”. L’évêque a avoué qu’il aurait dû retirer ses derniers ministères au prêtre “plus tôt”.
Les agissements étaient déjà connus
D’après Le Monde, les prédécesseurs de Mgr Jacques Blaquart – qui n’est en fonction au diocèse d’Orléans que depuis 2010 – étaient déjà au courant de ces agissements, mais s’étaient contentés de prendre “des mesures conservatoires” contre ce prêtre, de façon à ce qu’il ne soit jamais seul en contact avec des jeunes. Il n’a pas été précisé quelles étaient ces mesures. Ce que Mgr Jacques Blaquart a en revanche affirmé, c’est que ses prédécesseurs n’avaient à l’époque pas porté plainte. C’est en 2017 que le procès du prêtre, également aumônier chez les Scouts d’Europe, pourrait avoir lieu.
La cellule d’écoute pour les victimes très sollicitée
Comme le souligne France info, ces nouvelles révélations ont lieu alors que de nombreuses polémiques entachent déjà l’Eglise catholique. Ainsi, des accusations de pédophilie à l’encontre de prêtres, notamment dans le diocèse de Lyon, ont été faites ces derniers temps. Autre controverse : comme le rappelle VSD, récemment, un évêque n’avait pas clairement qualifié de “péchés” les actes de pédophilie.
En conséquence, la conférence des évêques de France a jugé opportun, la semaine dernière, de mettre en place une cellule d’écoutes pour les victimes. Un dispositif qui existait déjà depuis plusieurs années au diocèse d’Orléans : d’après France info, rien qu’en mars 2016, ce dernier aurait reçu douze appels.
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