Une tactique pour continuer à faire parler de lui ? Affirmant qu’il n’était “pas serein” pour les 500 signatures nécessaires à sa candidature à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon s’offre une fenêtre médiatique. En 2012, il ne s’agissait pourtant que d’une formalité pour lui. Les propos ont été rapportés par un journaliste d’Europe 1, ce matin: l’ancien député européen a expliqué […]
Une tactique pour continuer à faire parler de lui ? Affirmant qu’il n’était « pas serein » pour les 500 signatures nécessaires à sa candidature à l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon s’offre une fenêtre médiatique. En 2012, il ne s’agissait pourtant que d’une formalité pour lui.
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Les propos ont été rapportés par un journaliste d’Europe 1, ce matin: l’ancien député européen a expliqué qu’il éprouvait une certaine inquiétude concernant les 500 précieux sésames délivrés par les édiles français, condition sina qua non pour valider une candidature auprès du conseil d’Etat.
Un coup de bluff à la Marine Le Pen ?
S’il s’agit d’une astuce de communication, Jean-Luc Mélenchon utiliserait une technique usitée maintes fois par Marine Le Pen, qui n’hésite jamais à rappeler ô combien il est difficile pour elle de convaincre 550 maires parmi les quelque 36 000 maires de France de la soutenir pour l’élection suprême.
Enfin, contrairement à ce qu’on peut imaginer, Jean-Luc Mélenchon ne voit pas d’un bon œil l’état de délitement dans lequel se trouve actuellement le Parti socialiste. D’après le journaliste d’Europe 1, Mélenchon « a observé que les fractures du parti socialiste n’ont jamais profité aux communistes » et que le déclin du PS dans les urnes bénéficie plutôt au Front national ces dernières années.
Selon un sondage TNS-Sofres datant du 17 avril, Mélenchon ne pointe qu’à un seul point derrière le président sortant.
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