L’heure fatidique approche à grand pas, le duel de novembre n’est plus très loin. Etat après Etat, les écarts se creusent entre les favoris et les challengers des primaires pour la présidentielle américaine. Ainsi, le mardi 26 avril, ce sont Hillary Clinton et Donald Trump qui sont sortis grands vainqueurs des scrutins qui se tenaient […]
L’heure fatidique approche à grand pas, le duel de novembre n’est plus très loin. Etat après Etat, les écarts se creusent entre les favoris et les challengers des primaires pour la présidentielle américaine. Ainsi, le mardi 26 avril, ce sont Hillary Clinton et Donald Trump qui sont sortis grands vainqueurs des scrutins qui se tenaient dans le nord-est du pays.
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Ainsi le milliardaire a remporté les Etats du Connecticut, du Delaware, du Maryland, de Pennsylvanie ainsi que celui de Rhode Island, le plus petit de l’Union. Ses deux derniers adversaires, Ted Cruz et John Kasich accusent à chaque fois au moins trente points de retard et se partagent les miettes. Les victoires de Trump sont en effet importantes, le candidat récupérant jusqu’à 64% des scrutins à Rhode Island.
De larges victoires pour Donald Trump
Ces larges victoires apportent à l’homme d’affaire, candidat indépendant, une dynamique supplémentaire dans l’optique de récupérer la nomination du parti républicain. Il repart ainsi de ces cinq scrutins avec plus de 100 délégués supplémentaires, le portant ainsi toujours plus près des 1237 qui sont nécessaires pour être automatiquement adoubé par le parti.
La rubrique Upshot du New York Times, spécialisée dans l’analyse des statistiques, explique que Donald Trump ne pourra probablement pas compter sur des victoires aussi larges dans les prochains scrutins à venir mais devrait pouvoir grappiller quelques délégués. Il pourrait jouer des coups importants dans le New Jersey, la Virginie Occidentale, l’Indiana et la Californie, mais ça ne sera pas aussi simple que dans les Etats du nord-est, où il était donné largement gagnant.
Une alliance contre-nature
C’est notamment pour compliquer un peu plus la tâche de l’homme d’affaire que ses deux derniers adversaires, John Kasich et Ted Cruz se sont entendus pour former une alliance. L’un et l’autres se retireront dans les Etats où ils sont le moins avantagé afin de permettre à l’autre de devenir une plus grande force de nuisance contre Donald Trump. Ainsi John Kasich aurait la voie libre dans l’Oregon et le Nouveau Mexique tandis que que Ted Cruz serait seul face au milliardaire dans l’Indiana. Leur but avoué est d’empêcher la nomination automatique de Donald Trump par la récupération des 1237 délégués nécessaires dans ce cas et de mener le parti vers une convention contestée en juillet à Cleveland. De nombreux jeux d’alliance se mettraient alors en place dans l’optique de nouveaux votes.
Pour ce qui est de la primaire démocrate, la situation semble de plus en plus dégagée pour Hillary Clinton, qui a récupéré plus de 180 délégués en tout en Pennsylvanie, dans le Maryland, dans le Connecticut et le Delaware. Son adversaire, Bernie Sanders, a cependant réussi à tirer sa carte à Rhode Island, où il récupère 13 délégués, ce qui ne fait pas non plus une grande différence, étant donné que la candidate y a remporté 11 délégués.
Ainsi, de plus en plus, les jeux semblent être faits dans les deux camps. Il faudrait un miracle (ou un désastre, tout dépend de quel côté on se place) pour que les favoris ne remportent pas la course interne à laquelle ils se présentent.
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