Un producteur-réalisateur ringard, Bobby Bowfinger, parvient malgré des moyens de misère et un script de science-fiction définitivement idiot à convaincre sa petite équipe de tourner un film de série Z. Son argument de choc : la présence au générique de Kit Ramsey, star du film d’action, peut sauver le projet du désastre. Le problème : […]
Un producteur-réalisateur ringard, Bobby Bowfinger, parvient malgré des moyens de misère et un script de science-fiction définitivement idiot à convaincre sa petite équipe de tourner un film de série Z. Son argument de choc : la présence au générique de Kit Ramsey, star du film d’action, peut sauver le projet du désastre. Le problème : le parano Kit Ramsey n’en sait rien et la combine de Bowfinger consiste à le filmer à son insu pour ensuite intégrer ces plans dans la fiction ! C’est la seule idée originale du film et même si elle est un peu tirée par les cheveux, elle génère des scènes drolatiques. C’est hélas insuffisant. L’introduction est trop longue, les gags mal répartis et Steve Martin se montre particulièrement limité comme acteur et surtout comme scénariste. S’inspirant de toute évidence d’Ed Wood et de Boogie nights, Bowfinger, roi d’Hollywood véhicule avec démagogie le mythe de la grande famille du cinéma et conclut l’aventure de ces joyeux minables en triomphe public et en réconciliation improbable, avec une morale plutôt simpliste de success story (« quand on veut, on peut »). Aussi bête que déplaisant.
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