François Hollande fait des miracles. Il l’a démontré une fois de plus ce matin, en réussissant à mettre d’accord Nicolas Sarkozy, avec celui qu’il qualifiait de “collaborateur”, son ex-Premier ministre François Fillon. “Je partage à 100% l’analyse présentée par François Fillon”, a donc déclaré Sarko ce matin sur FranceInfo:. Pour Sarkozy, Hollande fait “le malin” L’ex a évoqué un […]
François Hollande fait des miracles. Il l’a démontré une fois de plus ce matin, en réussissant à mettre d’accord Nicolas Sarkozy, avec celui qu’il qualifiait de « collaborateur », son ex-Premier ministre François Fillon. « Je partage à 100% l’analyse présentée par François Fillon », a donc déclaré Sarko ce matin sur FranceInfo:.
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Pour Sarkozy, Hollande fait « le malin »
L’ex a évoqué un énième passage de Un président ne devrait pas dire ça… (éd. Stock) dans lequel François Hollande parle des opérations « homo », des « assassinats ciblés » opérés par les barbouzes tricolores. Pour Sarko, Hollande a montré à des journalistes « des plans secret confidentiel défense » et a donné « des ordres secrets à nos forces spéciales pour éliminer tel ou tel ennemi de la France. » Il dénonce :
« C’est une forfaiture. Il n’y a pas une démocratie au monde qui accepterait ça. […] En France, pour faire le malin, François Hollande montre à des journalistes, avec qui il fait un livre, des documents. C’est d’une très grande gravité. C’est quand même d’une gravité extrême. »
Ca tombe bien car Fillon pense, peu ou prou, la même chose : « dans un autre pays que la France », le Président serait destitué après de tels agissements, a-t-il déclaré le 23 octobre au Grand Jury.
« Le pauvre, d’ailleurs, ce qu’il en reste, on va destituer qui ? »
Nicolas Sarkozy n’a pas pu s’empêcher de rappeler qu’il n’aurait – bien entendu – pas fait pareil. S’inscrivant dans le registre de la victime, il a ajouté que s’il avait agit de la sorte, « il y aurait déjà une association qui serait constituée pour déposer plainte, et une enquête préliminaire engagée ».
Un brin moqueur, le candidat à la primaire de la droite et du centre a évoqué une éventuelle destitution, impensable à ses yeux. « Le pauvre, d’ailleurs, ce qu’il en reste, on va destituer qui ? », s’est-il esclaffé.
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