Le FBI fait marche arrière. Le 30 octobre dernier, James Comey, directeur de la célèbre police fédérale américaine annonçait que de nouveaux emails de Hillary Clinton avaient été découverts et devaient être examinés par les enquêteurs. Mais à 48 heures de l’élection présidentielle, le FBI semble avoir sobrement refermé ce dossier, faute d’éléments neufs puisque […]
Le FBI fait marche arrière. Le 30 octobre dernier, James Comey, directeur de la célèbre police fédérale américaine annonçait que de nouveaux emails de Hillary Clinton avaient été découverts et devaient être examinés par les enquêteurs. Mais à 48 heures de l’élection présidentielle, le FBI semble avoir sobrement refermé ce dossier, faute d’éléments neufs puisque les investigations concernant ces nouveaux courriers électroniques n’ont rien donné.
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« Sur la base de cette enquête, nous n’avons pas changé les conclusions que nous avions exprimées en juillet en ce qui concerne Mme Clinton », a écrit James Comey aux présidents républicains des commissions du Congrès concernées, comme le révèle Le Monde. Cet été, le directeur du FBI avait en effet déjà conclu que la négligence dont avait fait preuve l’ex-secrétaire d’Etat dans la gestion de ses emails ne pouvait faire l’objet de l’ouverture de poursuites judiciaires.
Un système « truqué » pour Donald Trump
Dimanche 6 novembre, alors qu’elle est en meeting de campagne lorsqu’elle apprend la nouvelle, la candidate démocrate n’a pour autant émis aucun commentaire sur la décision du FBI. Depuis le 30 octobre dernier, l’information de la police fédérale avait impacté sa campagne, affaiblissant même son avance dans les sondages.
Donald Trump, lui, ne s’était pas gêné de commenter cette potentielle ouverture de dossier « plus important que le (scandale du) Watergate », avait-il lâché. Visiblement agacé par ce revirement de situation à quelque heures du scrutin, le candidat républicain a dénoncé un système « truqué » lors d’un meeting dans le Minnesota. « Hillary Clinton fera l’objet d’enquête pendant très longtemps pour tous ses crimes contre notre pays, a-t-il insisté. Hillary Clinton est coupable, elle le sait, le FBI le sait, tout le monde le sait ». Pour lui, le FBI n’aurait en réalité pas eu le temps d’examiner ces nouveaux courriers électroniques. Selon la presse américaine, il y en aurait environ 650 000.
Hillary Clinton terminera sa campagne à Raleigh, en Caroline du Nord, un Etat dont le vote sera décisif pour le 8 novembre.
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