C’est un général à la retraite surnommé “Mad dog” (Le “chien fou” ou “l’enragé” en français) qui prendra la tête du Pentagone. Donald Trump a annoncé la nomination de James Mattis à la Défense hier, lors d’un meeting de remerciement envers ses électeurs à Cincinnati dans l’Ohio. A 66 ans, l’homme serait le premier ancien […]
C’est un général à la retraite surnommé « Mad dog » (Le « chien fou » ou « l’enragé » en français) qui prendra la tête du Pentagone. Donald Trump a annoncé la nomination de James Mattis à la Défense hier, lors d’un meeting de remerciement envers ses électeurs à Cincinnati dans l’Ohio.
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A 66 ans, l’homme serait le premier ancien général de l’armée à devenir secrétaire à la Défense depuis 1950. D’après France 24, James Mattis est connu pour ne pas avoir sa langue dans sa poche. Selon Leon Panetta, l’ancien secrétaire à la Défense, il est « direct, vif comme l’éclair et d’une résolution sans faille« .
Donald Trump avait été « impressionné » par ses positions sur la torture explique Le Monde. Alors que Trump la défendait, James Mattis lui avait déclaré: « Je n’ai jamais trouvé cela utile. Donnez-moi un paquet de cigarettes et quelques bières (pour les suspects) et j’obtiendrai de meilleurs résultats« .
C’est « marrant de descendre des gens«
Après le 11 Septembre, durant l’invasion de l’Afghanistan, James Mattis a été à la tête d’une brigade de Marines. Pas la suite, il a commandé « la première division du corps des Marines au début de la guerre d’Irak en 2003, puis pendant la terrible bataille pour reprendre la ville rebelle de Falloujah en 2004 » précise France 24. Sa phrase fétiche pour manager ses troupes: « Soyez poli, soyez professionnel, mais soyez prêts à tuer quiconque vous rencontrez« .
Une distance avec le fait de tuer des gens qui lui a valu quelques problèmes, comme en 2005, quand il a expliqué que “c’est vraiment amusant de se battre” et « marrant de descendre des gens » quand il s’agit de “gars qui frappent les femmes pendant cinq ans de suite parce qu’elles ne portent pas le voile”.
Pourtant, ce cliché de l’Américain moyen possède plus de 7 000 livres dans sa bibliothèque et est connu pour donner des listes de lecture à ses officiers.
Manque de confiance de la Maison Blanche
Après ces épisodes guerriers, de 2007 à 2009, James Mattis est placé à la tête du Commandement allié de la transformation de l’Otan. En 2010 c’est l’administration Obama qui le nomme à la tête du commandement des forces américaines au Moyen-Orient.
La Maison Blanche ne lui fait pourtant pas confiance, « le voyant comme trop prompt à une confrontation avec l’Iran alors que la communauté internationale tentait de négocier un accord pour empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire » explique France 24. Il quitte ce poste avant son terme en 2013 puis quitte l’armée dans la foulée.
D’après Franceinfo, le Congrès devra lui délivrer un passe droit pour qu’il puisse devenir secrétaire à la Défense car une loi interdit aux anciens militaires d’exercer ce poste durant sept ans après avoir quitté l’armée.
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