Lors de son dernier discours sur la sécurité nationale, Barack Obama a multiplié les allusions à peine voilées à la politique de son successeur, sans le citer nommément. Mardi 6 décembre, devant une assemblée de militaires de la base aérienne de Tampa, en Floride, le président Obama a défendu sa vision d’une stratégie efficace contre […]
Lors de son dernier discours sur la sécurité nationale, Barack Obama a multiplié les allusions à peine voilées à la politique de son successeur, sans le citer nommément.
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Mardi 6 décembre, devant une assemblée de militaires de la base aérienne de Tampa, en Floride, le président Obama a défendu sa vision d’une stratégie efficace contre le terrorisme, s’opposant clairement aux idées exprimées par Donald Trump.
« Stratégie intelligente » de contre-terrorisme
« Plutôt que de faire de fausses promesses sur l’élimination du terrorisme en envoyant des bombes ou en déployant de plus en plus de troupes ou en érigeant des clôtures pour s’isoler du reste du monde, nous devons adopter une vision de long terme sur la menace terroriste, et nous devons poursuivre une stratégie intelligente qui peut être soutenue », a averti Obama.
Barack Obama, sorte de « conseiller sécurité nationale » auto-déclaré pour le président-élu Donald Trump, s’est fait le défenseur des « valeurs » américaines, de la démocratie et du respect de la « règle du droit » comme guide de l’action contre le terrorisme.
Contre la torture
Alors que Donald Trump s’est prononcé en faveur du rétablissement de la torture, et notamment la très critiquée technique du ”waterboarding”, Barack Obama a défendu son bilan : « nos équipes d’interrogation ont obtenu des informations précieuses sans recours à la torture et sans opérer en dehors de la loi”
Daech : « pas une menace à l’existence pour notre nation »
Barack Obama a martelé que l’Amérique n’est « pas en guerre » contre l’islam, et a insisté sur l’importance de la diplomatie.
Alors que Trump s’est montré vague sur sa stratégie de lutte contre le terrorisme, Obama l’a aussi mis en garde contre une implication trop grande des troupes américaines, qui aiderait les terroristes à recruter: « Ils [les terroristes] ne représentent pas une menace existentielle pour notre nation, et nous devons pas faire l’erreur de les élever comme s’ils le pouvaient.«
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