“Il est évident que nous avons des différends”, affirme le président mexicain Enrique Peña Nieto au sujet son homologue américain Donald Trump. Face aux ambassadeurs du Mexique, réunis ce 11 janvier au palais national, il a rappelé que le son pays “bien entendu, ne paiera pas le mur”, voulu par le nouveau président des États-Unis. Une déclaration largement applaudie […]
« Il est évident que nous avons des différends », affirme le président mexicain Enrique Peña Nieto au sujet son homologue américain Donald Trump. Face aux ambassadeurs du Mexique, réunis ce 11 janvier au palais national, il a rappelé que le son pays « bien entendu, ne paiera pas le mur », voulu par le nouveau président des États-Unis. Une déclaration largement applaudie par l’auditoire.
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Diplomate, Enrique Peña Nieto assure néanmoins qu’il souhaite travailler pour entretenir une « bonne relation avec les États-Unis et le président […] qui profite au Mexique et aux Mexicains. » Pas évident quand on sait l’importance que Donald Trump attache à la construction de de son « Great Wall ».
La promesse phare de Donald Trump
La promesse de Donald Trump de faire ériger un mur à la frontière mexicaine fut l’une des revendications les plus médiatisées du candidat Donald Trump. Annoncée dès la primaire du parti républicain, elle a contribué a façonner son image d’extrémiste anti-immigration auprès d’une partie des électeurs. D’autres ont préféré tourner cette mesure en ridicule, n’y voyant que la déclaration absurde d’un candidat grotesque :
#Trump2016 #trumpwall #gif #TrumpTrain #trump pic.twitter.com/voKmNcWrRT
— brittcw (@brittanycwhyde) April 4, 2016
Mais pour ceux qui ont voté pour lui, cette proposition a donné à Donald Trump l’allure d’un super-businessman intraitable, prêt à négocier des accords surréalistes. Car depuis le début, et comme il l’a ré-affirmé durant sa conférence de presse du 11 janvier, Donald Trump souhaite faire financer la construction du mur par le gouvernement mexicain. La déclaration d’Enrique Peña Nieto remet donc en question l’un des principaux arguments de campagne du président élu.
Privilégiant la forme au fond, Donald Trump n’a jamais vraiment expliqué comment le Mexique financerait son projet. Souhaitant néanmoins commencer la construction « au plus vite », il a reconnu le 6 décembre que le Congrès devrait avancer l’argent nécessaire à la construction. Attaqué sur ce point, il a indiqué sur Twitter que la somme investie serait bien remboursée par le Mexique : « Les médias malhonnêtes ne précisent pas que l’argent dépensé pour la construction du Grand mur (par souci de rapidité), sera remboursé par le Mexique plus tard ! »
The dishonest media does not report that any money spent on building the Great Wall (for sake of speed), will be paid back by Mexico later!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) January 6, 2017
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