Après le premier tour de la primaire des Républicains et du centre, Nathalie Kosciusko-Morizet avait décidé de soutenir Alain Juppé. Pendant la campagne de cette primaire, elle avait même rappelé qu’entre 2007 et 2012, François Fillon, alors Premier ministre, lui avait refusé un poste de ministre parce qu’elle était enceinte. Le candidat investi semble pourtant […]
Après le premier tour de la primaire des Républicains et du centre, Nathalie
Kosciusko-Morizet avait décidé de soutenir Alain Juppé. Pendant la campagne de cette primaire, elle avait même rappelé qu’entre 2007 et 2012, François Fillon, alors Premier ministre, lui avait refusé un poste de ministre parce qu’elle était enceinte. Le candidat investi semble pourtant prêt à tout oublier pour mettre en scène l’union des droites, et pour être sûr du ralliement de son ancienne rivale, il vient de lui offrir sa circonscription, raconte Libération.
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Lors de la prochaine élection législative, Nathalie
Kosciusko-Morizet aurait dû se présenter dans la 11e circonscription de Paris, soit dans le XIVe arrondissement. Les conseillers républicains ont même voté une liste dans ce sens samedi. Mais, face à un échec possible dans un territoire où le député sortant est de gauche, et semble bien parti pour le rester, l’ancienne maire de Longjumeau a obtenu de François Fillon de se présenter finalement dans sa circonscription, la 2e de Paris, qui rassemble les Ve, Vie et VIIe arrondissements, traditionnellement de droite.
Un déménagement qui ne fait pas que des heureux. Dans Libération, un élu parisien de droite se plaint:
« Elle veut absolument être députée pour redevenir ministre. Soit. Mais qu’elle n’aille pas prétendre, après ça, qu’elle se bat pour la reconquête de Paris en 2020 ».
En 2014, Nathalie Kosciusko-Morizet s’était présentée dans le XIVe arrondissement. Vainqueure dans sa circonscription, et candidate de la droite pour la mairie de Paris, elle avait échoué face à Anne Hidalgo.
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