En février 97, lorsqu’il apprend la décision de Renault de fermer son usine de Vilvorde, le cinéaste indépendant Jan Bucquoy empoigne sa caméra et part filmer les mouvements ouvriers, puis décide d’enlever Louis Schweitzer, pdg de Renault. Fermeture… est le troisième volet de La Vie sexuelle des Belges, entreprise autobiographique qui veut aussi dresser l’état […]
En février 97, lorsqu’il apprend la décision de Renault de fermer son usine de Vilvorde, le cinéaste indépendant Jan Bucquoy empoigne sa caméra et part filmer les mouvements ouvriers, puis décide d’enlever Louis Schweitzer, pdg de Renault. Fermeture… est le troisième volet de La Vie sexuelle des Belges, entreprise autobiographique qui veut aussi dresser l’état des lieux d’un pays et qui prend cette fois-ci la forme du ciné-tract et de l’agit-prop, mêlant les détournements d’images post-situ et les situations réelles. L’événement dramatique de l’usine Vilvorde permet à Bucquoy de démontrer l’inefficacité de la grève et l’urgence de la révolution anticapitaliste, via l’action terroriste. On appréciera (ou non) le message et l’anticonformisme du personnage, qui apparaît comme l’héritier et le continuateur d’une tradition belge du surréalisme et de la provoc contre-culturelle. Sa belgitude est très sympathique, mais elle s’exprime cette fois-ci au travers d’un film assez faible, trop précipité et moins attachant que le précédent, Camping Cosmos.
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